Informations
Nom de famille usuel : Copeland
Prénom usuel : Darren
Genre : Masculin
Fonction : Compositeur
Journaliste musical
Date de naissance : 18 juin 1968
Ville de naissance : Brampton
Province ou état de naissance : Ontario
Pays de naissance : Canada
Résidences en date du : 17 septembre 2006
Ville de résidence : Brampton
Province ou état de résidence : Ontario
Pays de naissance : Canada
Âge : 56 ans
Lien Virtual International Authority File : 61194314
Membre CMC : Oui
Membre CEC : Oui
Site web : http://www.darrencopeland.net/
Lien Wikipédia en français : Darren_Copeland
Lien Wikipédia en anglais : Darren_Copeland
Numéro CAE/IPI : 218056877
Éxécution : SOCAN
Mécanique : -------
Numéro SOCAN : 1043496
Citoyenneté : Canada
Site electrocd : Oeuvre et vedette
Site compo acousmatique: Oui
Biographie
Bio en français : Né en 1968 à Brampton (Ontario), Darren Copeland exerce ses talents d’artiste sonore depuis 1985. Il réalise des œuvres pour le concert, la radio, le théâtre, la danse et des installations in situ.

Il est venu à la musique et au son par une voie inhabituelle. Dans les années 80, encore adolescent, il a découvert presque accidentellement les synthétiseurs analogiques. C’est alors que, sans aucune formation musicale ni intérêt musical préalable, il s’est mis à étudier les synthétiseurs analogiques et les premiers échantillonneurs numériques, notamment en suivant les leçons particulières de Pier Rubesa, à Toronto. Par la suite, il a commencé à composer ses propres pièces et à travailler avec le musicien Ed Troscianczyk, le poète et artiste visuel John Marriott et d’autres personnes de la scène des musiques expérimentales torontoises. En compagnie de ces artistes, Darren a autoproduit plusieurs compilations sur cassette des travaux réalisés au cours de cette période, dont Living it Out — in the Dear Air — Space, The Three Faces, Mahwje’s Outlook, An Introduction in Frost et Dreams of Darkness.

Après ses études secondaires, Darren a étudié la conception sonore pour le théâtre au Collège Niagara, tout en commençant à réaliser des pièces faites exclusivement de sons environnementaux. Il a, par la suite, déménagé à Vancouver, où il a vécu de 1989 à 95, pour étudier la composition électroacoustique à l’Université Simon Fraser. À travers ses études avec Barry Truax, il s’est familiarisé avec les recherches du World Soundscape Project, ce qui a intensifié son intérêt pour la composition de paysages sonores. Les compositions Faith-Annihia et Always Becoming Somebody Else incluses sur le disque Perdu et retrouvé, ainsi que les œuvres parues sur son album précédent pour empreintes DIGITALes, Rendu visible, sont le résultat de cette exploration intensive des paysages sonores et de la composition électroacoustique.

Son intérêt pour les paysages sonores était nourri par le désir de mieux comprendre les associations que font différents auditeurs à l’écoute de divers sons environnementaux. Des pièces comme Always Becoming Somebody Else et d’autres compositions de cette période suscitaient souvent chez les auditeurs des réactions très personnelles et fort contradictoires. À l’époque, Darren avait conclu qu’il s’agissait probablement d’un préjugé visuel de la société occidentale et de l’absence d’un vocabulaire commun pour décrire les sons de notre expérience quotidienne.

Il a alors envisagé deux solutions qui pourraient l’aider à mieux comprendre le préjugé visuel de l’auditeur: l’une consistait à étudier plus avant la nature de l’acte d’écoute et de la perception; l’autre consistait à combiner aux sons des textes et des histoires, afin de présenter les sons dans un cadre social et psychologique spécifique, ce qui permet de concentrer l’imagination auditive sur une partie plus restreinte du large éventail d’associations latentes. C’est ainsi qu’au milieu des années 90, Darren a bifurqué vers d’autres formes musicales, pour réaliser des pièces plus près du théâtre, du documentaire radiophonique, du radio-théâtre et du texte sonore. Il a créé une adaptation de la pièce A Dream Play (1901) d’August Strindberg (1849-1912), qui est devenue le premier radio-théâtre de la {acro:cbc} conçu pour une diffusion en son Surround 5.1.

En 1996-97, Darren a entrepris des études de troisième cycle à l’Université de Birmingham (RU) et a terminé son documentaire sonore Life Unseen, dans lequel il explore comment les personnes aveugles écoutent et fonctionnent au sein d’une société axée exclusivement sur le visuel. Après ces études intensives à Birmingham, il a composé The Toronto Sound Mosaic, la trame sonore pour la production du Threshold Theater de la pièce That Time (1975) de Samuel Beckett (1906-89) et sa composition texte-son Lapse in Perception (réalisée pour l’émission Out Front de {acro:cbc} Radio). Entre le milieu des années 90 et 2002, Darren a travaillé intensément avec les milieux torontois de la danse et du théâtre, en réalisant des trames sonores qui, en intégrant le son d’une manière irrésistible, lui ont permis d’acquérir une idée plus juste des qualités associatives des sons environnementaux.

Plus récemment, il est revenu aux formes abstraites, en utilisant plus de sons non environnementaux ou impossibles à reconnaître. Des œuvres comme They’re Trying to Save Themselves, Streams of Whispers et The Wrong Mistakes illustrent ce nouvel intérêt, tout en présentant une dynamique et un sens textural semblables à ce qui se trouve dans ses œuvres précédentes qui faisaient appel aux sons environnementaux. D’autres œuvres, comme On Schedule et On a Strange Road, utilisent les sons environnementaux d’une manière plus conceptuelle, plutôt que de s’appliquer à recréer un environnement acoustique d’une manière fidèle ou crédible.

En plus d’être compositeur et artiste sonore, Darren Copeland est également directeur artistique de New Adventures in Sound Art ({acro:naisa}), qui présente des événements de musique électroacoustique et d’art sonore expérimental à Toronto (Canada). Avec {acro:naisa}, il a également effectué des tournées en Europe et au Canada, pendant lesquelles il a participé à des concerts, organisé des ateliers et donné des conférences, le tout portant principalement sur la diffusion octophonique. Il a siégé aux conseils d’administration de l’Association canadienne pour l’écologie sonore ({acro:aces}), de la Communauté électroacoustique canadienne ({acro:cecf}), de Vancouver Pro Musica et de Rumble Productions.

Traducteur/trice de la bio en français : François Couture
Date de la bio en français : 23 février 2009
Bio en anglais : Born in Brampton (Ontario) in 1968, Darren Copeland has been active as a sound artist since 1985 producing works for concert, radio, theater, dance, and site-specific installation.

His entry into music and sound was unusual. In the 1980’s as a teenager he discovered analog synthesizers almost by accident. And with no previous formal musical training or even interest in music, he started studying analog synthesizers and early digital samplers through private studies with Pier Rubesa in Toronto. This lead to the creation of his own compositions and collaborations with musician Ed Troscianczyk and poet/visual artist John Marriott and others in the experimental music scene in Toronto. With these artists, Darren self-published a number of cassette compilations of the work produced at this time, including Living it Out — in the Dear Air — Space, The Three Faces, Mahwje’s Outlook, An Introduction in Frost, and Dreams of Darkness.

After high school Darren studied theater sound design at Niagara College and parallel to this began making pieces using only environmental sounds. He then moved to Vancouver from 1989 to ’95 to study electroacoustic composition at Simon Fraser University and was introduced to the research of the World Soundscape Project through his studies with Barry Truax which intensified his focus on soundscape composition. The compositions Faith-Annihia and Always Becoming Somebody Else included on the disc Perdu et retrouvé and the works included on his previous empreintes DIGITALes release Rendu visible are an outcome of this intensive investigation of soundscape recordings and electroacoustic composition.

His interest in soundscape recordings was motivated by wanting to understand better the associations that different listeners had to various environmental sounds. Reactions to pieces like Always Becoming Somebody Else and others from that period often brought very personal and contradictory reactions from listeners. Darren at the time concluded that this might have something to do with the visual bias of western society and the lack of a common vocabulary for talking about sound in everyday experience.

He felt that there were two solutions that would help him to better understand the visual bias of the listener: one was to investigate the nature of listening and perception more; the other solution was to combine sounds with texts and stories in order to present sounds inside a specific social or psychological context that provided more of a focus to the wide array of associations latent in the listening imagination. And so, in the mid-nineties, he branched out into other forms and made pieces that moved into the realm of theater, radio documentary, radio drama, and sound-text composition. He created an adaptation of August Strindberg’s (1849-1912) play A Dream Play (1901), which became the first radio drama at {acro:cbc} conceived for broadcast in Surround 5.1 sound.

In 1996-97, Darren undertook his postgraduate studies at University of Birmingham (UK) and completed his soundscape documentary Life Unseen in which he investigated how blind people listen and function in a visual-centered society. Following this intensive study at Birmingham, he composed The Toronto Sound Mosaic, the soundtrack for Samuel Beckett’s (1906-89) play That Time (1975) (produced by Threshold Theater), and his text-sound composition Lapse in Perception (produced for {acro:cbc} Radio program Out Front). Through the late-nineties to 2002, Darren collaborated heavily in the theater and dance community in Toronto making soundtracks that integrated sound in a compelling fashion and this process also brought insight into the associative qualities of environmental sounds.

More recently, he has returned to abstraction again, using more sounds that are not environmental or recognizable. Works such as They’re Trying to Save Themselves, Streams of Whispers and The Wrong Mistakes represent this interest, but have a similar dynamic flow and textural sense to the earlier works that use environmental sounds. Other works like On Schedule and On a Strange Road use environmental sounds in a more conceptual way and are less conscious of rendering the acoustic environment in a faithful or believable fashion.

As well as being a sound artist and composer, Darren Copeland is also the Artistic Director of New Adventures in Sound Art ({acro:naisa}), which produces electroacoustic and experimental sound art events in Toronto (Canada). With {acro:naisa} he has also toured Europe and Canada performing in concerts, facilitating workshops, and giving lectures with a focus on octophonic spatialization. He has served on the board of directors of the Canadian Association for Sound Ecology ({acro:case}), Canadian Electroacoustic Community ({acro:cec}), Vancouver Pro Musica, and Rumble Productions.

Date de la bio en anglais : 23 février 2009