Titre en anglais : | Faith-Annihia |
Année de composition : | 1991 |
Durée : | 8min 55s |
Instrumentation (fr) : | bande stéréo |
Instrumentation (en) : | stereo tape |
Notice (fr) : | Au départ, j’avais l’intention de créer un équivalent sonore à la notion de ‘papillotement’ (en anglais: ‘flicker’) que l’on trouve dans le cinéma expérimental, c’est-à-dire la succession extrêmement rapide d’images sonores dans le cadre stéréophonique, des enchaînements aussi rapides qu’un clin d’œil. J’espérais que ces images sonores puissent représenter des instantanés de la vie qui pourraient se rejoindre dans un paysage virtuel constitué de diverses juxtapositions et superpositions. Au fur et à mesure que le travail prenait forme et que les questions musicales relatives à l’organisation de la matière surgissaient, je me suis concentré sur d’autres stratégies et d’autres intentions. Par nécessité, je me suis tourné vers des méthodes aléatoires simples (roulements des dés, etc.) pour simplifier la mise en ordre de 75 environnements sonores distincts en un nombre incalculable d’événements sonores requis. Afin de donner une idée de la densité, disons qu’à certains moments 12 pistes sont compressées fortement, les événements durant moins d’une seconde en moyenne, ce qui représente beaucoup, surtout lorsque nous avons affaire à des sources sonores environnementales plutôt qu’à des instruments de musique. Dans un extrait de seulement 16 secondes, on peut compter quelque 200 événements sonores qui saturent le spectre stéréo de sons industriels et environnementaux. Quand j’ai pu faire l’écoute des premières séquences stéréo terminées (d’une durée moyenne de 16 secondes), j’ai été frappé par la façon dont les images sonores s’étaient rassemblées et fondues en un seul tout indifférencié. La similarité d’une image à l’autre était très étonnante, considérant mon idée originale, l’effet de papillotement d’un feu roulant d’images. Au contraire, les images semblaient se regrouper pour former une identité collective qui souhaitait se démarquer des expériences et des comportements individuels. C’est ainsi que la pièce a acquis une tendance et un caractère opposés à mon intention de départ. La collision et la fusion de ces images autrefois disparates a donné la base d’un paysage sonore capable d’évoquer une représentation très sombre, voire apocalyptique du paysage sonore urbain. Au lieu d’une séquence rapide de papillotements, la pièce est devenue l’invasion lente de la fange industrielle, entrecoupée d’épisodes prolongés de silence et d’immobilité. |
Notice (en) : | Initially, I set out to create a sonic equivalent to the experimental film notion of ‘flicker’ where sound images could flash in and out of the stereo frame as fast as the eyes could blink. My hopes were that these aural images could represent snapshots of life that would meet each other in a virtual landscape comprised of various juxtapositions and superimpositions. As the working process unfolded, and as musical questions over organization arose, other strategies and intentions began to preoccupy me. Out of necessity, I turned to crude chance operations (rolling dice, etc.) to streamline the task of ordering 75 discreet sound environments into the countless number of sound events that were required. To get an idea of the density, there are moments where up to 12 tracks are tightly compressed with events averaging less than a second in duration which is a lot when dealing with environmental sound sources rather than musical instruments. In the space of only 16 seconds, there could be some 200 sound events that crowd the stereo stage with industrial and environmental sounds. When I reached the stage of listening to the first completed stereo sequences (averaging 16 seconds in length), I was struck by how much the sonic images had coalesced and fused into one single, undifferentiated whole. The sameness of one image to another was extremely surprising when compared to my original concept — the ‘flicker’ effect of rapid-fire images. Instead, the images seemed to group themselves and form a collective identity, desiring to part ways from individual paths of experiences and behaviours. Thus, the piece developed a tendency and character that was the opposite of my original intention. The collision and fusion of these once disparate images formed the basis of a sonic landscape that was capable of evoking very grim, even apocalyptic, renderings of the urban soundscape. Instead of being like a fast ‘flicker’ sequence, the piece became a slow invasion of industrial sludge interrupted by prolonged moments of silence and immobility. |
Traducteur (fr) : | |
Date (fr) : | 1 janvier 2005 |
Date (en) : | 1 janvier 2005 |
Autres informations (fr) : | |
Autres informations (en) : | |
ID CEC : | 41434 |
ID catalogue CEC : | 11506 |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Darren Copeland | 100% | Compositeur | 1 | M |
Date : | 29 novembre 1991 |
Ville : | Vancouver |
Province ou état : | Colombie-Britannique |
Pays : | Canada |
Événement : | Sonic Boom Festival of BC Composers — Pro Musica |