Informations
Nom de famille usuel : Chion
Prénom usuel : Michel
Genre : Masculin
Fonction : Compositeur
Rédacteur
Date de naissance : 16 janvier 1947
Ville de naissance : Creil
Province ou état de naissance : Oise
Pays de naissance : France
Résidences en date du : 21 décembre 2008
Ville de résidence : Paris
Pays de naissance : France
Âge : 77 ans
Lien Virtual International Authority File : 39566344
Site web : http://www.michelchion.com/
Lien Wikipédia en français : Michel_Chion
Lien Wikipédia en anglais : Michel_Chion
Numéro CAE/IPI : 36693070
Éxécution : SACEM
Mécanique : SDRM
Site electrocd : Oeuvre
Site compo acousmatique: Oui
Biographie
Bio en français : Compositeur, écrivain, réalisateur cinéma et vidéo, chercheur, enseignant, Michel Chion naît en 1947 à Creil (France). Il a effectué des études musicales aux conservatoires de Versailles et Paris, et littéraires à la Faculté de Paris-Nanterre. Depuis 1999, il est habilité à diriger des recherches (doctorat d’État).

De 1971 à 76, il est membre du {acro:grm} du Service de la recherche, comme responsable des programmes radio et des publications du Groupe (direction de la revue Cahiers Recherche/Musique). De 1981 à 86, il est membre de la rédaction des Cahiers du Cinéma. Depuis 1993, il est professeur associé à mi-temps à l’Université de la Sorbonne Nouvelle — Paris III (département de cinéma). Il enseigne le son au cinéma et le scénario dans différents centres français et européens. Marié, il vit à Paris.

Comme compositeur, Michel Chion se consacre depuis 1971 exclusivement à la musique concrète, mais à l’intérieur de ce cadre il a produit une œuvre variée: mélodrames (Le prisonnier du son; Tu; Diktat; La Tentation de saint Antoine; L’isle sonante), recueils et suites de pièces brèves (On n’arrête pas le regret; La Ronde; 24 préludes à la vie), recherches techniques et formelles (Dix études de musique concrète; Variations; Crayonnés ferroviaires; Dix-sept minutes), musique religieuse (Requiem — Grand Prix du disque de l’Académie du disque français en 1978; Credo Mambo; Gloria; Missa obscura). Il a aussi composé, en collaboration avec Lionel Marchetti et Jérôme Noetinger, Les 120 jours.

Michel Chion, après avoir été le principal historien et musicographe de la musique électroacoustique, avec plusieurs ouvrages, a contribué à partir de la fin des années 80 à relancer non seulement la terme et la notion de «musique concrète», créant des concepts pour penser celle-ci (L’Art des sons fixés, ou La musique concrètement (1991), mais aussi le débat sur ce genre, participant notamment à la création du Prix international Noroit-Léonce Petitot, à des initiatives de publication et de rencontres.

Lionel Marchetti a publié un essai sur son travail de compositeur, La musique concrète de Michel Chion (1998), et le {acro:grm} lui a consacré, en 2006, un volume de sa collection Portraits polychromes, avec des textes de Pierre Schaeffer, Marie-Noëlle Moyal, Lionel Marchetti et Martin Kaltenecker.

Comme écrivain, chercheur et essayiste, il a publié vingt-huit ouvrages, dont La Musique au cinéma, qui a obtenu le Prix du meilleur livre de cinéma 1995 décerné par le Syndicat français de la critique. Plus de la moitié est consacrée au son, seul ou dans la relation audio-visuelle, constituant déjà le plus important ensemble historique et théorique consacré à l’étude de la perception et de la création sonore. Sur ce point, Michel Chion est à la fois un disciple de Pierre Schaeffer — dont il a synthétisé et transmis les recherches dans son Guide des objets sonores (1982) — et un chercheur suivant ses propres voies: L’Art des sons fixés, ou La musique concrètement (1991), Le Promeneur écoutant (1993), Le Son (1998), sont quelques volets d’un ensemble consacré à la discipline qu’il vise à refonder et à réunifier sous le nom d’acoulogie — science de l’objet sonore entendu. Il a écrit notamment plusieurs ouvrages sur la relation audiovisuelle dans le cinéma, dont L’Audio-vision (1990) et Un art sonore, le cinéma (2003). D’autres de ses livres concernent des cinéastes (Lynch, Chaplin, Tati, Kubrick, Tarkovski), l’histoire du cinéma et de ses métiers, le scénario, et les genres cinématographiques, etc. Plusieurs de ses ouvrages ont été traduits en allemand, anglais, castillan, chinois, coréen, grec, italien, japonais, portugais, serbe, slovène, turc.

Comme journaliste et critique, il a également écrit dans des revues et publications comme les Cahiers du cinéma, Positif, Le Monde de la musique, Libération, L’Âne, la Nouvelle revue française, L’Image-vidéo, Bref, Lien, Revue & corrigée, et de nombreuses revues non-francophones. Il a participé à plusieurs encyclopédies et dictionnaires.

Comme réalisateur, Michel Chion a dirigé des courts-métrages de cinéma — Le grand nettoyage (1975); Éponine (1984) — et des documentaires vidéos, jusqu’à son œuvre la plus importante dans ce domaine, La Messe de terre (1996, 2003), qui sur deux heures et demie associe l’image vidéo à la musique concrète, et a été distinguée par le Grand prix de la Ville de Locarno. Éponine a également reçu plusieurs prix, dont le Grand prix du Festival de Clermont-Ferrand, le Grand prix de Montréal, et le Prix Jean-Vigo 1985.

Enseignant et conférencier, professeur régulier à l’École supérieure libre d’études cinématographiques (ÉSEC, Paris, France), à l’École cantonale d’art de Lausanne (Suisse), professeur associé à l’Université de la Sorbonne Nouvelle — Paris III, professeur honoraire à la Universidad de Buenos Aires (Argentine), Michel Chion intervient dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Nord et du Sud, notamment sur le cinéma et la musique concrète.

Date de la bio en français : 25 novembre 2008
Bio en anglais : Michel Chion was born in 1947 in Creil (France). After literary and musical studies, he began in 1970 to work for the {acro:ortf} (French Radio and Television Organization) Service de la recherche, where he was assistant to Pierre Schaeffer at the Paris’ Conservatoire national de musique, producer of broadcasts for the {acro:grm}, and publications director for the {acro:inagrm}, of which he was a member from 1971 to 1976. It was there that he met Robert Cahen, composer and video artist, and with whom he entered into a long-lasting friendship and collaboration.

Parallel to these activities, he composed musique concrète works in the studios of the {acro:grm} including Requiem (Grand prix du disque 1978) and several concrète melodramas, a dramatic form which he inaugurated in 1972 with Le prisonnier du son (The Prisoner of Sound) and continued with Tu, 1977-85, La Tentation de saint Antoine, 1984, and Nuit noire, 1985. Also worthy of mention are La roue, cycle du quotidien, 1972-85, 24 préludes à la vie (24 Preludes to Life), Variations, and Sonate, 1989-91, Crayonnés ferroviaires, 1992, Credo Mambo, 1992 — realized at Musiques & Recherches (Ohain, Belgium) —, Gloria, 1994… all works for which he developed original compositional techniques.

He also works as a theoretician in a new area: the systematic study of audio-visual relationships, which he teaches at several centres (notably at Université de Paris III where he is an Associate Professor), and film schools ({acro:esec}, Paris; {acro:davi}, Lausanne) which has developed in a series of five books. Besides the twenty written publications translated into a dozen languages, he has also written on Pierre Henry, François Bayle, Charlie Chaplin, Jacques Tati, David Lynch, diverse subjects on music and film; he has published in French and international journals, and has contributed to numerous dictionaries and encyclopedias. He has also commenced work in film direction and production with the short film Éponine (Prix Jean-Vigo, prizes in Clermont-Ferrand, and in Montréal). Most recently in 1995, he has begun an audio-visual piece entitled Messe de terre at the {acro:cicv} Pierre Schaeffer in Montbéliard (France).

After having dedicated his Guide des objets sonores to the ideas of Schaeffer, he continued with Le promeneur écoutant, essais d’acoulogie, (Plume, éditeur, 1993), and finally with Musique, médias, technologies (Flammarion), a theory of sound based on language. In 1991 he published, with the support of Jérôme Noetinger, L’art des sons fixés in which he proposes, in order to properly designate this music, the return to the term ‘musique concrète’ in its initial non-causal sense. His redefinition insists upon the effects particular to the fixation of sound, a term which he proposes in place of recording.

Date de la bio en anglais : 1 janvier 1994
Oeuvres
1 : Crayonnés ferroviaires
2 : La Messe de terre
3 : Sonate
4 : Suite volatile
5 : Tu
6 : Requiem
7 : Requiem Æternam
8 : Libera Me
9 : Kyrie Eleïson
10 : Épître
11 : Dies Iræ
12 : Domine Deus
13 : Évangile
14 : Sanctus
15 : Pater Noster-Agnus Dei
16 : Lux æterna
17 : Variations
18 : Nuit noire
19 : Le prisonnier du son
20 : 24 préludes à la vie
21 : L’été
22 : La Tentation de saint Antoine
23 : Prologue: Ennoïa
24 : 1er Tableau: Le Désert
25 : 2e Tableau: Le Prêcheur
26 : 3e Tableau: Le Nil
27 : 4e Tableau: La Cité Humaine
28 : 5e Tableau: L’Oubli
29 : 6e Tableau: Le Trésor
30 : 7e Tableau: La Reine de Saba
31 : 8e Tableau, 1: La Terre: L’Arbre-forêt
32 : 8e Tableau, 2: La Terre: Le Ravissement de saint Antoine
33 : 9e Tableau: La Soif
34 : La Ronde
35 : Pour Lucienne
36 : Jardins jadis
37 : Prière
38 : Pensées du soir
39 : Pensées du matin
40 : Ariette
41 : Playtime
42 : La Vierge folle
43 : Les Mots
44 : Sambas pour un jour de pluie
45 : La machine à passer le temps
46 : On n’arrête pas le regret
47 : Credo Mambo
48 : Gloria
49 : Dix-sept minutes
50 : Hymne de l’enfant à son réveil
51 : L’isle sonante
52 : La vie en prose, une symphonie concrète
53 : La roue
54 : Générique
55 : Ouverture
56 : Monologue
57 : Appel
58 : Danse
59 : Réveil
60 : Travail
61 : Apparitions
62 : L’usine à sons
63 : Nocturne
64 : Larsen
65 : Apparition
66 : Danse du n’importe quoi
67 : Rencontre
68 : Révolte
69 : Cataclysme
70 : Le Mur du Son
71 : Linceul
72 : Libera me
73 : Aux morts
74 : La Piazza
75 : Éveil
76 : Dans la nurserie
77 : Chant simple
78 : La source
79 : Oubli
80 : Matines
81 : Danse de l’Ombre
82 : Qu’est-ce que?
83 : Ronde de nuit
84 : En songe
85 : Sursauts
86 : Les pleurs
87 : Des hauts et des bas
88 : Terre et ciel
89 : À Pierre Schaeffer
90 : Tumulte
91 : Le couple
92 : Rêve de valse
93 : Annonce
94 : Nous sommes vivants
95 : Missa obscura
96 : Le souffle court
97 : Credo
98 : Le chant des heures
99 : Allegro
100 : Andante
101 : Rondo
102 : Les 120 jours
103 : [intro]
104 : Générique
105 : Tous en piste…
106 : Solo
107 : Suite aphoristique
108 : Interlude 1
109 : Macmanus
110 : Danse de gorge
111 : Interlude 2
112 : Suicide spirituel
113 : 120 BPM
114 : I’m Dracula
115 : Appel de frein
116 : Interlude 3: encore un jour
117 : Dérives, dérives…
118 : Danse de l’usure
119 : Rêve de frein
120 : Diktat
121 : Réveil
122 : Amour
123 : Le prophète
124 : La vierge folle
125 : Le travail
126 : Agitation
127 : Nuit
128 : Dans la chambre
129 : Salut au jour
130 : Quatre pièces pour sons fixés
131 : Première partie
132 : Deuxième partie