Bio : |
Après une enfance à Madagascar et une formation autodidacte à Paris dans les années 50, François Bayle rejoint en 1958-60 le Groupe de recherches musicales ({acro:grm}) et Pierre Schaeffer, Olivier Messiaen, Karlheinz Stockhausen. En 1966, il est responsable du {acro:grm}, puis après l’intégration en 1975 du {acro:grm} à l’Institut national de l’audiovisuel ({acro:ina}), il devient chef du département {acro:inagrm} jusqu’en 1997. Il est à l’origine du courant international des musiques acousmatiques, avec la conception de l’acousmonium (1974), la fondation de l’Acousmathèque (1991), qui a attiré au fil des décennies plusieurs centaines de compositeurs et produit des milliers d’œuvres, de concerts, de productions radiophoniques et discographiques. Une production régulière s’échelonne depuis les années soixante en périodes repérables. L’auteur, lui-même, en désigne les étapes comme des «utopies où s’explorent la genèse des mouvements sonores, la grammaire de leur formation, leur relation avec les événements du monde physique et psychique». De nombreux prix lui ont été décernés: Grand Prix des Compositeurs 1978, Grand Prix du Disque 1981, Prix Ars Electronica 1989, Grand prix de la musique de la Ville de Paris 1996, Hommage de São Paulo 1997, Grand Prix Charles Cros 1999 in honorem pour Jeîta et l’ensemble des 13 volumes du Cycle Bayle, Prix Fondation Del Duca de l’Institut de France 2006, Docteur honoris causa de l’Université de Cologne 2006. Quittant le {acro:grm} en 1997, François Bayle installe son propre atelier audionumérique et multiphonique — le Studio Magison — où il se consacre désormais complètement à la recherche, l’écriture et la composition. Sous le label {clabel:magison/Magison/clabel} sont édités à ce jour en CD 18 volumes des œuvres de François Bayle. |