Titre en français : | Le ginkgo |
Année de composition : | 1994 |
Durée : | 14min 43s |
Instrumentation (fr) : | bande stéréo |
Instrumentation (en) : | stereo tape |
Commande de (fr) : | L’Année nouvelle (Louvain-la-Neuve, Belgique), |
Commande de (en) : | L’Année nouvelle (Louvain-la-Neuve, Belgium), |
Dédicace (fr) : | À ma mère, in memoriam |
Dédicace (en) : | To my mother, in memoriam |
Notice (fr) : | Un homme marche à la rencontre de lui-même…: du vide sécuritaire et univoque de l’éternité sans avenir au foisonnement de la vie passionnée, éphémère, à l’avenir incertain, sinon que «sa colonne tourbillonnante m’emporte irrésistiblement vers un amour…». Le Poète nous entraîne dans un voyage intérieur, celui d’une vie, dans lequel chacun d’entre nous peut se situer, se reconnaître, s’identifier au narrateur. Le récit, linéaire et structuré, semble être une forme idéale pour cette progression de l’être. J’ai donc extrait de la nouvelle originale les phrases clés de chaque étape du voyage, et pris, pour en conserver le caractère linéaire, le parti de la lecture simple, monocorde au début et allant en s’animant. La forme musicale est dérivée des mots et de la structure du texte selon trois axes: L’axe du temps qui, longtemps inexistant, figé, extérieur à l’Homme, se donne un ‘hic et nunc’, puis un passé et un avenir, et s’accélère, se raccourcit… jusqu’au moment où la boucle du temps le renvoie à l’éternité. L’axe de l’espace, qui du confinement du «cercle magique» s’ouvre à l’espace du désert où sont les «distances qui jamais ne diminuent». Pour se situer enfin en un lieu précis «où naître et mourir». L’axe du mouvement surtout, qui, immobile au début du récit, agité du léger tremblement des feuilles du ginkgo (ce très vieux témoin des origines de notre planète), s’anime en des «parcours inexorables» et prévisibles en lignes, cercles et spirales, avance dans un monde de plus en plus changeant jusqu’au terme: une colonne tourbillonnante qui l’emporte irrésistiblement vers un Amour… |
Notice (en) : | A man journeys to the encounter with himself…: from the emptiness, both secure and univocal, of eternity with no future to the flowering of a passionate, ephemeral life with an uncertain future, notwithstanding that “its swirling pillar irresistibly carries me to a love…” The Poet takes us on an interior voyage, that of a lifetime, in which each of us can imagine himself, can recognize himself, can identify with the narrator. The tale, linear and structured, seems to be the ideal form for this progression of the self. And so I excerpted key phrases from the original story representing each stage of the voyage and, to conserve the linear format, took the part of the simple reading, monochord at the beginning and becoming more animated as it goes on. The musical form is derived from the words and the structure of the text along three axes: time, space and movement. The axis of time, ignored for ages, fixed, exterior to Man, acquires a ‘here and now,’ then takes on a past and a future, accelerates, grows shorter… up to the moment when the loop of time sends it back to eternity. The axis of space, which opens from the confines of the ‘magic circle’ to the reaches of the desert, where one finds ‘distances which never diminish’. To finally situate itself in that place of ‘birthing and dying’. The axis of movement above all, immobile at the beginning of the story, moved by the slight trembling of the Ginkgo leaves (that ages-old witness of the origin of our planet) becoming more animated along ‘inexorable paths’, and predictable lines, circles and spirals, moving through a constantly changing world to the end: a swirling spine which carries him irresistibly toward a Love… |
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ID Musiques & Recherches | 869 |
Exécution : | 22033 |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Annette Vande Gorne | 100% | Compositrice | 1 | F |
Werner Lambersy | Auteur | M |
Date : | 26 avril 1994 |
Ville : | Louvain-la-Neuve |
Pays : | Belgique |