Notice (fr) : |
«À travers un cockpit semi-circulaire qui nous donne l’impression de flotter dans l’espace, nous découvrons des galaxies, des nébuleuses, des trous noirs et de la poussière sidérale en fondus enchaînés ou tremblant sous un orage cosmique accompagné de tempêtes, d’éclairs, de vents et de tornades inouïes dramatisées par les sons électroacoustiques. Parmi ces milliers de pierres et météorites, nous entrevoyons des débris électroniques flottant pour l’éternité… L’Homme et son habitat, l’Homme et l’infini…» — Georges Dyens Une fête lumineuse, un hommage à la terre, «une dévotion pour la Vie sous toutes ses formes, et une inquiétude sourde quant à sa disparition annoncée» (Marie Delagrave, Vie des arts #164, Montréal, automne 1996). «Au cœur du mouvement radical d’un univers qui naît et meurt, à répétition, en explosant» (Daniel Carrière, Le Devoir, Montréal, 19 juin 1992), «c’est comme si le spectateur était témoin de la création elle-même, complice de la fin des temps, suspendu entre les entrailles de la terre et l’espace sidéral et retenait son souffle» (Nell Luter Floyd, The Clarion-Ledger, Jackson, MS, ÉU, 5 mars 1995). Big Bang III a été composée pour une installation multimédia du même nom de Georges Dyens alliant sculpture, éclairages et hologrammes, le tout entièrement robotisé. |
Notice (en) : |
“Inside a semi-circular cockpit that gives us the feeling of floating into space, we discover crossfaded galaxies, nebulas, black holes and cosmic dust; or we are in the middle of a space storm with lightning, thunder, incredible winds and tornadoes enhanced by electroacoustic sounds. Among thousands of rocks and meteors, we glimpse electronic debris floating for all eternity… Man and his habitat, Man and the infinite…” -Georges Dyens A celebration filled with light, a homage to Earth, “a devotion for Life in all its guises and worries about its foretold disappearance” (Marie Delagrave, Vie des arts #164, Montréal, Autumn 1996). “In the heart of radical movement, a universe lives and dies, exploding over and over” (Daniel Carrière, Le Devoir, Montréal, June 19, 1992), “as if the spectator were a witness to creation itself, a party to the end of time, suspended between the entrails of the earth and sidereal space, and holding his breath.” (Nell Luter Floyd, The Clarion-Ledger, Jackson, MS, USA, March 5, 1995). Big Bang III was composed for Georges Dyens’ multimedia installation by the same title. Dyens’ work consisted of sculptures, lightings and holograms, all automated. |