| Notice (fr) : |
«Une architecture se met à vivre. L’espace visuel émerge d’une sculpture scénographique à géométrie variable qui se greffe à l’imaginaire sonore et aux images mobiles. Protagonistes d’un rêve minéral, des entités sculpturales en perpétuelle mutation vivent leur existence en marge des hommes.» — Renée Bourassa Sur le thème de la lumière primitive, mythique et objet de connaissance, les différentes formes de la représentation dramatique rappellent le cycle répété des commencements et des fins. On y retrouve la vibration constante d’une énergie vitale, les dualités entre puissance et fragilité, mondes extérieur et intérieur, expansion et détente. Un kaléidoscope de sensations et d’émotions, de ventres et de nœuds en paliers, de création et de destruction d’un univers qui cherche son sens. «Ni de la musique pure, ni de la peinture, ni du théâtre, ni de la sculpture, ni du cinéma, mais un peu de tout cela. Lux proposait un nouveau langage de la scène qui fusionnait son, image, mouvement, espace, voix.» — Renée Bourassa, «Le spectacle total», Québec-Science, 25:2, octobre 1986 Lux incorpore des citations des œuvres musicales: OUT (1985) et Quarks’ Muzik (1983) de Alain Thibault; et deUs irae (1984) (auto-citation). Elle cite aussi des textes de Georges Bernard Shaw, Ernest Rutherford, Robert Oppenheimer, Emmanuel Kant et Renée Bourassa. |
| Notice (en) : |
“An architecture starts living. The visual space emerges from a shape-shifting stage sculpture that is tied to the sonic imagination and the mobile images. These sculptural entities in constant mutations, protagonists in a mineral dream, are living their lives cut off from mankind.” -Renée Bourassa On the subject of primitive, mythical light as an object of knowledge, the various forms of stage play are reminiscent of the repeated cycle of beginnings and endings. One finds in it the ever-present vibration of a vital energy, the dualities between power and fragility, outer and inner worlds, expansion and relaxation. The kaleidoscope of sensations and emotions, bellies and knots stacked in levels, creation and destruction of a universe looking for its own meaning. “Neither pure music nor painting, theatre, sculpture or cinema, but a little of all that. Lux was offering a new stage language blending sound, image, movement, space and voice.” -Renée Bourassa, “Le spectacle total,” Québec-Science, 25:2, October 1986 Lux contains quotes from the following music works: OUT (1985) and Quarks’ Muzik (1983) by Alain Thibault, and deUs irae (1984) (self-referential). It also quotes the writings of Georges Bernard Shaw, Ernest Rutherford, Robert Oppenheimer, Emmanuel Kant and Renée Bourassa. |
| Autres informations (fr) : |
Lux — musique du spectacle multimédia de Renée Bourassa — a été réalisée en 1985 au studio Bruit blanc à Montréal et a été créée le 5 décembre 1985 lors du concert (S)PACE produit par la Société de musique contemporaine du Québec ({acro:smcq}) au Spectrum à Montréal. Lux a été composée pour le spectacle multimédia éponyme de Renée Bourassa pour deux performeurs, dispositif scénique multidimensionnel en variation continue, projections multi-images, effets spéciaux, musique électroacoustique spatialisée. Elle a été réalisée avec l’aide du Conseil des arts du Canada et du ministère des Affaires culturelles du Québec. Merci à Gaël Andrews et Jean-Sébastien Marcoux, voix enregistrées; à Claude Godcharles (voix de synthèse, synthétiseur Loquax de l’INRS). Une première masterisation a été réalisée en 2004 par Bruno Bélanger au studio de {acro:prim}, centre d’arts médiatiques, à Montréal (grâce à son programme de coproduction) et la masterisation finale a été réalisée en 2005 par Dominique Bassal. |
| Autres informations (en) : |
Lux — music for the multimedia presentation by Renée Bourassa — was realized in 1985 at the Bruit Blanc studio in Montréal and premiered on December 5, 1985 during the (S)PACE concert presented by the Société de musique contemporaine du Québec ({acro:smcq}) at the Spectrum in Montréal. Lux was composed for Renée Bourassa’s multimedia show by the same title, for two performers, constant-variation multidimensional stage system, multiple projections, special effects, and spatialized electroacoustic music. Lux was realized with the support of the Canada Council for the Arts ({acro:cca}) and the ministère des Affaires culturelles du Québec. Thanks to Gaël Andrews and Jean-Sébastien Marcoux, recorded voices; Claude Godcharles (synthetic voice, the INRS’s Loquax synthesizer). The first mastering was performed by Bruno Bélanger in 2004 at {acro:prim}, centre d’arts médiatiques, studio in Montréal (thanks to its coproduction program); the final master was made by Dominique Bassal in 2005. |