Titre en français : |
Le bruit des ailes |
Année de composition : |
2000, 02
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Durée : |
10min
54s
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Instrumentation (fr) : |
bande stéréo
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Instrumentation (en) : |
stereo tape
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Dédicace (fr) : |
À ceux qui éprouvent les ébrouements irrépressibles des ailes |
Dédicace (en) : |
To all those who feel the urge to stretch their wings |
Notice (fr) : |
«L’oiseau a-t-il peur du bruit que font ses ailes en s’ouvrant?» — Clarissa Pinkola Estés «Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris; J’unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes» — Charles Baudelaire, Les fleurs du mal: XVII. La Beauté L’altérité piétinée, le déchirement, l’errance, le gel, puis la démangeaison et la liberté explosive des ailes déployées d’un Vilain petit canard (Hans Christian Andersen). Le bruit des ailes a été recomposée à partir de Musique défilé (1999-2000) et incorpore des auto-citations des œuvres musicales Écran humain (1983), Lux (1985), D-503 (1987) et Ludi (1990). Les matériaux ayant servi à créer la trame de cette œuvre proviennent d’une ‘banque’ de sons réalisée avec Nicolas Boucher, de verglas (de la crise du verglas qui a frappé le Québec en 1998; merci à Jean-François Laporte pour l’aide à l’enregistrement), de volcans en éruption et d’expériences nucléaires dans des déserts oubliés. Les musiques composées pour l’événement musical/défilé de mode «Musique défilé pour une fin de siècle» du Nouvel ensemble moderne (NEM) ont été ultérieurement recomposées comme œuvres acousmatiques autonomes — Indigo et Le bruit des ailes — qui sont ainsi devenues les deux premières parties de l’œuvre-fleuve Griffes — en cours — inspirée des recherches psychanalytiques de Clarissa Pinkola Estés (Femmes qui courent avec les loups) et de Marie-Louise von Franz (La femme dans les contes de fées). Par l’usage de métaphores sonores et de sons référentiels riches d’évocation, la musique met en scène des images mentales associées à différents archétypes de la «Femme sauvage» issus des mythes, des rêves et des contes. Ces deux premières parties sont des œuvres d’introspection dans l’intime des affects. Y déferlent aussi les tragédies des origines et des forces fascinantes de création. Tenter d’explorer ces mémoires enfouies, ces torrents indomptés, ne se fait pas sans tumultes ni déferlantes. |
Notice (en) : |
“Is the bird scared of the sound its wings make when they open?” -Clarissa Pinkola Estés “I reign in the azure like an unknown sphinx; I unite my heart of snow to the whiteness of swans” — Charles Baudelaire, Les fleurs du mal: XVII. La Beauté The trampled otherness, the wrench, the wandering, the freezing, and then the itch and the explosive freedom of the stretched out wings of an Ugly Little Duckling (Hans Christian Andersen). Le bruit des ailes (The Sound of Wings) was recomposed from Musique défilé (1999-2000) and contains self-referential quotes from the music works Écran humain (1983), Lux (1985), D-503 (1987) and Ludi (1990). The materials used for this piece are taken from a “soundbase” of ice storms (from the ice storm that struck Quebec in 1998; thanks to Jean-François Laporte for helping with the recordings), erupting volcanoes and nuclear tests in forgotten deserts. This soundbase was created together with Nicolas Boucher. The pieces composed for the Nouvel Ensemble Moderne’s music/fashion show event “Musique défilé pour une fin de siècle” were later reworked into standalone acousmatic works — Indigo and Le bruit des ailes. They became the first two parts of the large-scale work Griffes (Claws), still in progress and inspired by Clarissa Pinkola Estés’s research in psychoanalysis (Women Who Run With the Wolves) and by Marie-Louise von Franz (Feminine in Fairy Tales). Through the use of sonic metaphors and highly evocative referential sounds, the music stages mental pictures associated with various “wild woman” archetypes taken from myths, dreams and tales. These first two parts are introspective works digging into the intimate space of affects. Also rolling through them are the tragedies of the origins and the fascinating forces of creation. Attempting to explore these buried memories, these untamed torrents, cannot be done without some commotion or tidal waves. |
Traducteur (en) : |
François Couture |
Date (fr) : |
1 août 2006 |
Date (en) : |
1 août 2006 |
Autres informations (fr) : |
Le bruit des ailes a été recomposée à partir de Musique défilé (1999-2000) en 2002 au studio Bruit blanc et au studio de {acro:prim}, centre d’arts médiatiques à Montréal (grâce à son programme de résidence); une première masterisation a été réalisée en 2004 par Bruno Bélanger au Studio Prim à Montréal (grâce à son programme de coproduction) et la masterisation finale a été réalisée en 2005 par Dominique Bassal. La pièce a été créée le 2 novembre 2002 à l’église Notre-Dame-de-Jacques-Cartier lors du Festival des musiques sacrées de Québec. Merci à {acro:prim}, centre d’arts médiatiques. Le bruit des ailes a été finaliste au 5e Concurso Internacional de Música Eletroacústica de São Paulo ({acro:cimesp} ’03 (Brésil). |
Autres informations (en) : |
Le bruit des ailes was recomposed in 2002 from Musique défilé (1999-2000) at the Bruit Blanc studio and the {acro:prim}, centre d’arts médiatiques, studio in Montréal (thanks to its residency program); the first mastering was performed by Bruno Bélanger in 2004 at Studio Prim in Montréal (thanks to its coproduction program); the final master was made by Dominique Bassal in 2005. The piece was premiered on November 2, 2002 at the Notre-Dame-de-Jacques-Cartier Church during the Festival des musiques sacrées in Québec City. Thanks to {acro:prim}, centre d’arts médiatiques. Le bruit des ailes was selected as finalist at the 5th Concurso Internacional de Música Eletroacústica de São Paulo ({acro:cimesp} ’03, Brazil). |
Exécutions : |
22203,
27195,
27613,
28507
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