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«Peut-être qu’à trop regarder, l’homme finit par ne plus écouter. Et l’œil, devenu "un promeneur solitaire" n’a d’oreilles que pour ce qui l’agresse.» —Bernard Parmegiani «L’image fixée du temps, perceptible en tant que telle, peut se constituer dans l’écoute en se donnant à revivre, comme un défilement, le vécu d’un trajet ou le passage éternisé de quelque chose. Comme tous les musiciens concrets, B. Parmegiani cède à ce charme. Cela prend chez lui les tournures d’une tentation permanente, frappée d’un interdit, et d’une certaine crainte. Ne voulait-il pas ‘en finir avec le pouvoir d’Orphée’?» —Philippe Mion in «Portrait polychrome- Bernard Parmegiani», Paris. CDMC / INA-GRM, 2002 |