Notice (fr) : |
Le présent qu’évoque ici ce titre pour moi est en réalité l’instant, celui de tous les instants, celui que Bachelard nous décrit comme la seule réalité du temps, et dont la multitude constitue la durée, une durée que nous rendons intimement nôtre par notre façon de la vivre, de la composer. ‘Je’ compose l’instant, celui-ci me compose. Actes machinaux, réfléchis, dont le but est d’infléchir l’instant vers une continuité composée. De cette dernière surgit un autre… qui à son tour… Mort et résurrection de l’instant. «Donnez-nous nos sons quotidiens…» afin que notre intimité se recompose dans l’harmonie ou la dysharmonie de ce qui nous est donné à entendre. |