Titre en anglais : |
Continental Rift |
Année de composition : |
1995
|
Durée : |
15min
|
Instrumentation (fr) : |
violoncelle,
bande stéréo
|
Instrumentation (en) : |
violoncello,
stereo tape
|
Commande de : |
{acro:cee} |
Commande avec CAC : |
Oui |
Notice (fr) : |
Continental Rift (Faille continentale) décrit par une métaphore la modification des structures des continents au cours de leur évolution. L’œuvre pose le passé et le présent en contraste, celui-ci sous la forme d’un assaut acousmatique, celui-là sous la forme d’un solo virtuose de violoncelle. La partition du violoncelle présente en introduction des moments du passé assortis à des idées musicales prises chez Bach, Beethoven et Kodaly, puis manipulées en vue de produire de nouveaux thèmes dans le contexte de leur temps. Ces motifs musicaux, ensuite connectés par le biais du violoncelle et de la bande, donnent une composition qui évolue en crescendos jusqu’à l’éruption. L’auditeur entend le violoncelle traditionnel évoluer en une expérience acousmatique bien de son siècle. Continental Rift raconte les efforts consentis dans l’histoire pour habiter le présent, elle raconte un souvenir, et aussi le deuil de la tradition et du talent individuel. Continental Rift s’amorce sur un furieux ensemble de parties que vient libérer le violoncelle en entonnant la triste disparition d’un quelconque tout originel. Les violons, frémissant et tremblant au toucher, déferlent par vagues puis se retirent. Dans un geste mélodique pur et dénudé, un refrain de Bach se trouve enveloppé dans le montage. Suivent des riffs empruntés à Mozart et à ses héritiers, un aperçu synoptique de la musique occidentale soumise au traitement électronique. Alors que la norme présente les classiques en arborescence — l’œuvre d’un grand compositeur menant à l’autre —, ici, chaque moment donne sur de multiples trajectoires, rhizomes de l’imaginaire. Chaque sentier non pris se voit accorder le même temps que ses aïeux. Enfin, d’un air entendu, tels des oiseaux fuyant le passé et tels des blocs tombant dans un grondement cacophonique, les moments s’agencent, préludant à la touche même du compositeur et menant à la toute dernière porte. Qui se ferme… mais pour combien de temps? — MH |
Notice (en) : |
Continental Rift is a metaphorical composition depicting the way in which the continents of the earth change their structure through the process of evolution. It contrasts past and present, the latter represented by an acousmatic assault, the former by a virtuosic solo cello. The cello section is an introduction of signature moments from the past with musical ideas borrowed from Bach, Beethoven and Kodaly. These historical references were manipulated, producing new themes within the context of their period. These musical motifs are connected through the use of the cello and tape. As the composition evolves it builds, crescendos and erupts. The listener hears the traditional cello evolving into a 20th century acousmatic experience. Continental Rift is about histories attempt to inhabit the present, a remembrance, a mourning for tradition and the individual talent. Continental Rift begins with a furious collection of parts which finds it release in a single cello, sadly intoning the loss of some originary whole. Violins enter the chase, quivering, trembling to the touch, arriving in waves, before retreating. In the most nakedly melodic gesture in his œuvre, a Bach refrain is folded into the concrete montage, and then a series of riffs from Mozart and his heirs, a synoptic glimpse of the western musical tradition strained through electronic review. While the classics are normatively presented in an arborescent structure, the achievements of one great composer leading to the next, here each moment gives on to multiple trajectories, rhizomes of the imagination. The path not taken is granted equal time with its canonical forbears. And finally, slyly, these moments are made to appear as the prelude to Smith’s own practice, as birds flock past, and a great rumble of caterwauling blocks fall, leading to a last door. Which closes. But for how long? — MH |
Date (fr) : |
1 décembre 1999 |
Date (en) : |
1 décembre 1999 |
Autres informations (fr) : |
Continental Rift, réalisée en 1995 dans le studio du compositeur en réponse à une commande du Canadian Electronic Ensemble ({acro:cee}), et avec l’aide du Conseil des arts du Canada, a été créée le 17 juin 1995 à la Music Gallery. Continental Rift a reçu le 2e prix lors du 17e Concours international Luigi-Russolo (Varese, Italie, 1995); elle a été précédemment gravée sur le disque Russolo 1995 [efer P95]. Le présent enregistrement a été réalisé en février 1999. |
Autres informations (en) : |
Continental Rift was realized in the composer’s studio in 1995. It was commissioned by the Canadian Electronic Ensemble ({acro:cee}) with support from the Canada Council for the Arts ({acro:cca}). It premiered on June 17th, 1995 at the Music Gallery. Continental Rift received 2nd Prize at the 17th Luigi Russolo International Competition (Varese, Italy, 1995) and was previously released on Russolo 1995 [efer P95]. The present recording was realized in February 1999. |
ID CEC : |
41486 |
ID catalogue CEC : |
11566 |
Exécution : |
21993
|