Titre en français : |
Hérésie ou les bas-reliefs du dogme |
Année de composition : |
1990
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Durée : |
21min
31s
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Instrumentation (fr) : |
bande stéréo
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Instrumentation (en) : |
stereo tape
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Notice (fr) : |
«Le cœur de l’homme façonné sur l’idéal collectif moral régnant s’est transformé en une ‘caverne de brigands’, […] dans la mesure où il est normalement ‘adapté’ à son entourage, les plus grandes folies, oui, les plus grandes infamies commises par son groupe ne l’incommoderont pas et ne troubleront pas, en apparence, la quiétude de son âme, pourvu que la majorité de ses concitoyens et de ses semblables croient à la haute moralité de l’organisation sociale régnante.» — Carl Gustav Jung Ce texte, tiré du livre Dialectique du moi et de l’inconscient, définit clairement une attitude sur laquelle je m’interrogeais en commençant cette pièce. Je trouvais incroyable de voir toutes les cruautés que l’homme a pu faire au nom de Dieu. Mon sujet était donc trouvé. Les citations utilisées forment une série de rappels historiques sur ces différents abus. Passant de l’inquisition aux ‘preachers’, des pirouettes papales à Saddam Hussein, l’œuvre est une énonciation de faits dans lesquels on peut voir la dichotomie qui s’effectue entre le sujet et la cause. Lorsque la cause n’est plus qu’un moyen d’ennoblir ou d’enrichir le sujet (‘preacher’), elle passe alors de l’idéalisme au matérialisme, du cœur à la raison où celle-ci devient presque déifiée en un culte où la cruauté devient raisonnable. L’utilisation du mantra est un appel au souvenir du centre de l’homme. ‘Amaram Ham Maduram Ham’ signifie: ‘Je suis bienheureux, je suis immortel’. |
Notice (en) : |
“Shaped by the reigning collective moral ideal, the heart of man has become a ‘cave of bandits,’ […] insofar as he is normally ‘adapted’ to his surroundings, the greatest follies, yes, the greatest infamies committed by his group will not bother him and will not disturb, in appearance, the calm of his soul, as long as his fellow citizens and peers believe in the high morality of the reigning social organization. ” — Carl Gustav Jung This quote from Dialectic of the Self and of the Unconscious clearly defines the attitude I was questioning when I began this work. I found it unbelievable to see all the cruelties that man has committed in the name of God. I had found my subject. The quotes I use form a series of historical reminders of these various abuses. From the Inquisition to preachers, from papal pirouettes to Saddam Hussein, the work is a statement of facts in which the dichotomy between the subject and the cause is visible. When the cause no longer ennobles or enriches the subject (the preacher), it shifts from idealism to materialism, from heart to reason, the latter becoming almost deified in a cult where cruelty becomes reasonable. The use of a mantra is a call to the memory of the essence of man. ‘Amaram Ham Maduram Ham’ means ‘I am blessed, I am immortal.’ |
Autres informations (fr) : |
Hérésie ou les bas-reliefs du dogme a été réalisée en 1990 au studio du Conservatoire de musique de Montréal et mixée au studio du compositeur. La pièce a été créée en mai 1990 au Conservatoire de musique de Montréal. Hérésie ou les bas-reliefs du dogme a remporté la 2e place du Prix Hugh-Le Caine au Concours des jeunes compositeurs de la Fondation {acro:socan} en 1992. Merci à Gisèle Poirier, Carroll Hoelscher et Frédérique Hadoux. |
Autres informations (en) : |
Hérésie ou les bas-reliefs du dogme (Heresy or Dogma’s Bas-relief) was realized in 1990 in the studio of the Conservatoire de musique de Montréal and mixed at the composer’s studio. The work was premiered in May 1990 at the Conservatoire de musique de Montréal. Hérésie ou les bas-reliefs du dogme was awarded Second Prize in the Hugh Le Caine Prize of the {acro:socan} Foundation Awards for Young Composers in 1992. Thanks to Gisèle Poirier, Carroll Hoelscher, and Frédérique Hadoux. |