| Titre en français : |
… mourir un peu |
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| Année de composition : |
1984-87
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| Durée : |
44min
52s
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| Instrumentation (fr) : |
bande stéréo
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| Instrumentation (en) : |
stereo tape
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| Commande de (fr) : |
État (Direction de la musique, France), {acro:gmem} |
| Commande de (en) : |
French State (Music Office), {acro:gmem} |
| Dédicace (fr) : |
À Marthe Forget |
| Dédicace (en) : |
To Marthe Forget |
| Notice (fr) : |
Où l’on parle à nouveau du départ, du voyage, de l’adieu («Partir, c’est mourir un peu…»); et aussi d’évasion, de plaisir, de parcours initiatiques, de l’espace imaginé et encore de l’absence, de la ‘petite mort’ et du ‘grand voyage’. Il n’est pas indifférent que … mourir un peu ait été créée à Marseille, parmi les vestiges de l’antique port phocéen; le premier mouvement (Marine) est une rapide allusion à ce voyage dans le temps. La mer si proche, symbole inépuisable et pluriel, devait être présente. Elle l’est, obstinément; la vague propose sa loi énergétique à l’ensemble et à l’élément: flux/reflux, croissance/décroissance, apparition/disparition. Le concret glisse vers l’abstrait puis resurgit. Des points d’ancrage dans le réel et de furtives évocations (entendues ou devinées?) émergent ça et là. L’origine de cette œuvre se situe dans Points de fuite qu’elle développe et dont on retrouve des éléments dans le quatrième mouvement, Thème de la fuite. Ce mouvement constitue la ‘crête de la vague’ formée par la courbe des durées croissantes puis décroissantes des neuf mouvements. |
| Notice (en) : |
Where one speaks once again of departures, journeys, farewells (“Leaving is already dying a little…”); and also of escape, pleasure, initiatory journeys, imaginary space and again of absence, of the ‘petite mort’ (post-ecstatic physical collapse) and of the ‘grand voyage’. It is not surprising that … mourir un peu (… dying a little) was premiered in Marseille, amongst the relics of the ancient Phocæan harbor; the first movement, Marine, is a quick allusion to this voyage in time. The sea nearby — a symbol both inexhaustible and pluralistic — had to be present. It is, certainly, persistently; the wave lends its energetic law to the whole and to the part: ebb/flow, growth/decline, apparition/disappearance. The concrete slides into abstraction and then re-emerges; anchoring points in reality and furtive evocations (heard or guessed?) appear sporadically. This piece originates from Points de fuite (Vanishing Points) further developing it, and directly draws elements for the fourth movement, Thème de la fuite (Theme of Flight). This movement is the ‘peak of the wave’ made from curves of the increasing and decreasing durations of the nine movements. |
| Date (fr) : |
1 septembre 1991 |
| Date (en) : |
1 septembre 1991 |
| Autres informations (fr) : |
… mourir un peu a été réalisée au studio du Groupe de musique expérimentale de Marseille ({acro:gmem}, France) et au studio du compositeur à Montréal en 1984 et créée le 21 juin 1984 aux Jardins des vestiges à Marseille (France). Le quatrième mouvement, Thème de la fuite, a été recommandé à la 2e Tribune internationale de musique électroacoustique ({acro:time}) de Stockholm (Suède, 1988) et a été enregistré sur le coffret de 4 disques compacts Anthologie de la musique canadienne: musique électroacoustique sur étiquette Radio Canada International (ACM 37). Trois autres mouvements (Transfert I, En abîme et Thème de la fuite) ont été sélectionnés par le International Computer Music Conference ({acro:icmc} ’86), Den Haag (Pays-Bas, 1986). Remerciements à Pierre Schaeffer et Pierre Henry qui ont aimablement permis l’emprunt de rapides mais si prégnantes citations d’Érotica (de la Symphonie pour un homme seul, 1959), ainsi qu’à Laurent Lafran pour certaines prises de son; sans oublier Gesualdo, Mauduit et Schubert pour leur participation involontaire. … mourir un peu est une commande de l’État (Direction de la musique, France) et du {acro:gmem}. |
| Autres informations (en) : |
… mourir un peu was realized at the studio of the Groupe de musique expérimentale de Marseille ({acro:gmem}, France) and at the composer’s studio in Montréal in 1984, and premiered on June 21, 1984 at the Jardins des vestiges in Marseille (France). The fourth movement, Thème de la fuite, was ‘recommended’ at the 2nd International Rostrum of Electroacoustic Music ({acro:irem}) in Stockholm (Sweden, 1988) and was first released on the Anthology of Canadian Music: Electroacoustic Music 4-compact disc set on the Radio Canada International label (ACM 37). Three other movements — Transfert I (Transfer 1), En abîme (In the Abyss), and Thème de la fuite — were selected by the 1986 International Computer Music Conference ({acro:icmc} ’86), Den Haag (Netherlands). Thanks to Pierre Schaeffer and Pierre Henry who have kindly allowed the brief but pregnant quotations from Érotica (from Symphonie pour un homme seul, 1959), as well as to Laurent Lafran for certain sound recordings, not forgetting Gesualdo, Mauduit, and Schubert for their involuntary participation. … mourir un peu was commissioned by the French State (Music Office) and the {acro:gmem}. |
| ID CEC : |
40183 |
| ID catalogue CEC : |
10184 |
| Exécution : |
21981
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