Titre en français : |
Tropes |
Année de composition : |
1991
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Durée : |
13min
49s
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Instrumentation (fr) : |
bande stéréo
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Instrumentation (en) : |
stereo tape
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Commande de : |
Société Radio-Canada ({acro:src}) |
Dédicace (fr) : |
À Claire Bourque |
Dédicace (en) : |
To Claire Bourque |
Notice (fr) : |
Le trope est l’ajout de mots ou d’éléments musicaux à une œuvre déjà existante. Ici, l’œuvre ‘tropée’ est celle de Mozart et plus particulièrement sa musique de chambre. Ainsi, tous les sons de cette œuvre proviennent exclusivement de sa musique pour cordes, vents, piano et voix. Les sonorités des instruments d’origine sont métamorphosées de manière à les rendre ‘irréalistes’ notamment par des procédés de transformation temporelle. Ainsi, les sons de voix sont allongés au-delà des possibilités du souffle humain et la virtuosité générale de l’œuvre dépasse celle des meilleurs solistes actuels rendant inutile, par le fait même, toute velléité de comparaison avec l’original. J’ai cherché à déceler ce qui m’apparaît contemporain dans l’œuvre de Mozart, ce qui a conduit, aujourd’hui, à des développements insoupçonnés à son époque. En plus des musiques de chambre, j’ai utilisé une citation du Concerto pour clarinette qui est mon premier souvenir musical. Sur la pochette du disque de mes parents, j’étais fasciné par l’instrument soliste démonté en cinq sections. Je ne peux m’empêcher de considérer cela comme une prémonition de ma future vocation de compositeur ainsi que de la création de cette œuvre. Défaire et faire, décomposer pour composer, actions jumelles de toute démarche artistique. |
Notice (en) : |
One way to trope is to add words or musical elements to an existing piece. The troped work in this case is that of Mozart, more particularly, his chamber music. As such, all the sounds of this piece come from his music for strings, winds, piano and voice. The sonorities of the original instruments are metamorphosed in such a way to render them ‘unreal’, notably by means of temporal transformations. The sounds of the voices are extended past the human lung capacity, and the general virtuosity of the work exceeds that of today’s best soloists. In this way, any and all comparisons to the original are irrelevant. I tried to discern the contemporary principles in Mozart’s work, those which led, in this day and age, to developments undreamed of in his time. In addition to his chamber music, I used a passage from Concerto for Clarinet. My first musical memory, I recall being fascinated by the record jacket which showed a clarinet deconstructed into five sections. I can’t help but think that it was a premonition of my future vocation as a composer, as a foretelling of the creation of this piece. To take apart and put together, to destroy and create — paired actions in any artistic endeavor. |
Autres informations (fr) : |
Tropes a été réalisée au studio du compositeur en 1991 et a été révisée en 1993. Elle a été créée lors d’un concert radiodiffusé, Mozart l’intimiste, le 3 décembre 1991 à Ottawa (Canada) à l’occasion des festivités entourant le 200e anniversaire de la mort de Mozart. La pièce est une commande du Service des émissions musicales du Réseau FM de Radio-Canada. La présente version est une captation de la diffusion multipiste qui a été réalisée au Banff Centre for the Arts (ingénieurs: Antonio Oliart et Stephanie Rogers; assistante: Jennifer Lewis) en juillet 1993. |
Autres informations (en) : |
Tropes was produced at the composer’s studio in 1991 and revised in 1993. It was presented during the concert, Mozart l’intimiste, broadcast on radio on December 3, 1991 in Ottawa (Canada) as a part of the festivities to mark the 200th anniversary of Mozart’s death. The present version is a stereo recording of multitrack sound diffusion realized at The Banff Centre for the Arts (engineers: Antonio Oliart and Stephanie Rogers; assistant: Jennifer Lewis) in July, 1993. The piece was commissioned by the Service des émissions musicales du Réseau FM de Radio-Canada. |
Exécution : |
329569
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