Titre en anglais : | In a Bed Where the Moon Was Sweating. Resonance #1 |
Année de composition : | 1993 |
Durée : | 9min 5s |
Instrumentation (fr) : | clarinette, bande stéréo |
Instrumentation (en) : | clarinet, stereo tape |
Commande de : | |
Commande avec CAC : | Oui |
Notice (fr) : | Une partie du cycle Résonance traite de l’idée d’intimité en musique. Comme pour toute ma musique, je place les microphones à proximité des sources sonores, ce qui vise à produire une intimité inéluctable. Dans le cas présent, le soliste est souvent enveloppé par son propre son, ce qui amène la disparition de la singularité, de la séparation d’avec ‘l’autre’, qui n’est en fait qu’une réflexion narcissique de l’interprète. En plus de ces éléments, le cycle Résonance intègre aussi la voix, qui est peut-être le son le plus intime et le plus séduisant qui soit, dans la mesure où il représente le corps dans toutes ses apparences, ses illusions, ses pièges, ses parodies animales et ses simulations de sacrifices. Cependant, comme dans toute ma musique, ces éléments sont superposés (multipiste) afin de créer une situation d’excès, et peut-être de nous donner des sueurs froides dans notre lit de souvenirs. Pour ce qui est des parties de percussions à mains et des intentions philosophiques et esthétiques qui les sous-tendent: tout consommateur de musique média sait fort bien que pour être perçue comme étant artistique une pièce doit intégrer la participation d’un percussionniste africain. Tout comme les autres éléments de ma musique, les sons produits par le percussionniste africain se transforment en une tribu populeuse de sons, une forme peut-être de séduction primitive ou une vengeance post-moderne. |
Notice (en) : | Part of the Resonance Cycle plays with the notion of intimacy in music. Like all my music the tape portion is recorded with close-miking techniques which is intended to produce a fateful intimacy with the sound sources. In this case the soloist is often surrounded with their own sound creating a dissolving of the singular with ‘the other,’ which is in fact the performer reflected back in a narcissistic fashion. Beyond these elements, the Resonance Cycle also uses voice, which is perhaps the most intimate and seductive sound of all because it represents the body covered with appearances, illusions, traps, animal parodies and sacrificial simulations. However, like in all my music, these elements are multitracked to create a situation of excess and perhaps to leave us sweating in our bed of memories. As for the philosophical and æsthetic intentions of the hand percussion parts it is well known to any consumer of media music that in order to be considered artistic you have to have an African percussionist. Like the other elements in my music, the African percussionist turns into a dense tribe of sounds, implying some form of primitive seduction or perhaps a post-modern revenge. |
Autres informations (fr) : | |
Autres informations (en) : |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Paul Dolden | 100% | Compositeur | 1 | M |
Date : | 7 novembre 1993 |
Interprète (fr) : | |
Ville : | Vancouver |
Province ou état : | Colombie-Britannique |
Pays : | Canada |