Notice (fr) : |
Dans les quatre suites formant le recueil Les Nations, datant de 1726, Couperin combine la structure formelle de la sonata da chiesa («sonate d’église»), en quatre mouvements, et de la sonata da camera («sonate de chambre»). Cette dernière ne se distinguait guère de la suite française: rassemblant une allemande, une courante (parfois deux), une sarabande et une gigue, elle était souvent augmentée de danses plus légères (le menuet, la bourrée ou la gavotte, par exemple) et d’un mouvement conclusif en forme de chaconne ou, comme c’est le cas aujourd’hui, d’une noble Passacaille. |