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À propos de ces conséquences, tout a été dit, mais rien ne semble vouloir être fait. J’y vais donc avec mes moyens: une illustration musicale, une fable prophétisante qui réussira peut-être à parler — idéalement, à inspirer une saine terreur — à certains de ceux qui se sont emparés du pouvoir et qui n’en font qu’à leur guise. Au dessus d’eux et de nous, les masses de gaz se déplacent, s’enflent, s’insinuent, préparant la catastrophe, masqués derrière cette ‘complexité’ à laquelle nous sommes censés ne rien comprendre. Les poches nuageuses s’accumulent, de plus en plus menaçantes, contrastant avec l’immobilisme des actions palliatives. Et soudain, les énormes vagues déferlent, les unes après les autres. En peu de temps, tout est laminé. Des groupes de survivants émergent du ravage, et tentent faiblement de rebâtir des bribes de civilisation. Une culture musicale métissée réapparaît, mais plus rien ne semble avoir de cohésion: c’est que les fantômes de la catastrophe hantent encore la planète, imbibant l’atmosphère d’une tristesse indélébile. Les gens font d’horribles cauchemars, souvent collectifs. La fin de la pièce n’est qu’un petit, vraiment tout petit… point d’interrogation. |