Notice (fr) : |
Réflexion sur l’impossibilité du mouvement perpétuel, évocation de la désorganisation progressive de l’univers jusqu’à sa mort inéluctable par entropie, cette pièce nous rappelle que la musique et les sons, tout comme les configurations moléculaires, sont sujets à une constante dégradation. S’ouvrant sur une citation de Maurice Ravel, la pièce dépeint le processus par lequel le système clos génère spontanément sa propre incertitude, le désordre qui le mènera, par-delà l’agitation, à sa «mort tiède» (Warmestod), à son irréversible équilibre. |