Titre en français : | Esquive |
Année de composition : | 2000 |
Durée : | 27min |
Notice (fr) : | La notice que j’écrivais pour la création de la pièce laisse deviner qu’elle reprend – en tentant une sorte de synthèse — les voies en apparence différentes de Futaie et Tchernoziom; la voici: «L’égrenage opiniâtre, monotone, vibratile, éperdu et dramatique de petits sons basculant imperceptiblement, pendant plus de quarante minutes de l’aigu au grave fut le point de départ de cette pièce. C’est dans cet intervalle entre une fébrilité effusive et une lente aggravation, sereine mais inexorable, que la pièce cherche à se maintenir — dans cet intervalle, qui peut-être unit davantage qu’il ne sépare, et qui n’est en lui-même rien de sonore, d’où le titre: esquive. Cette durée initiale a été raccourcie. Des interruptions, des ellipses ont été introduites, découvrant des sons plus amples, granuleux ou lisses (germinations lentes, essaims doux et dévastateurs, etc., etc.) D’une part, donc, un travail sur le rapport entre un temps bref, (où les sons «parlent» d’eux-mêmes), et un temps long (où «quelque chose» advient sans le dire). D’autre part, et corollairement, un travail sur le proche et le lointain, le profus et le rare, le nombreux et l’isolé. Mais encore une fois: avec comme souci premier cet «entre-deux» lui-même. Comment saisir d’un même regard le caillou sur lequel on bute et le paysage dont il fait partie? Le croassement des grenouilles répond-il au braiment de l’âne? Ou, pour laisser le dernier mot à Roger Munier: «Le chien aboie et le soleil, au même instant, perce à travers les nuages. Qui parle alors et quoi se dit?» |
Rédacteur (fr) : | [source: reseauxconcerts.com] |
Exécution : | 22100 |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Régis Renouard Larivière | 100% | Compositeur | M |