Titre en français : |
à la cire perdue |
Année de composition : |
2004
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Durée : |
15min
27s
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Instrumentation (fr) : |
bande stéréo
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Instrumentation (en) : |
stereo tape
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Commande de : |
Réseaux des arts médiatiques |
Notice (fr) : |
La ‘cire perdue’ est une technique de sculpture ancestrale et toujours en usage. Elle consiste à recouvrir une sculpture originale de cire avant de mouler l’objet dans le bronze. Au cours du moulage, la cire fond et se perd, ne laissant que la statue de bronze comme seule réflexion du travail de l’artiste. Dans à la cire perdue, ce concept sert de métaphore pour les échantillons sonores, submergés et souvent perdus au sein du moule des transformations et du remodelage de la matière sonore dans le studio de composition. Plus précisément, j’utilise ici ma propre musique instrumentale comme matériau de ces expériences sonores. L’œuvre électroacoustique précédente, les ponts de l’espace II, récupérait des éléments électroacoustiques de certaines de mes œuvres pour instruments, voix et musique électroacoustique, pour les intégrer à de nouveaux environnements sonores. Tout comme les ponts de l’espace II, à la cire perdue introduit aussi des fragments de mes œuvres mixtes, quoique déguisées, au monde de l’électroacoustique. Les formes et les gestes de ma musique instrumentale se perdent à travers les procédés de convolution, de mutation spectrale et de synthèse croisée. On dirait parfois qu’ils émergent pour communiquer un mouvement précis à la musique, mais, plus souvent, ils battent sous la surface, ne révélant qu’un écho fantomatique, mais aguichant, de leurs origines. |
Notice (en) : |
‘Cire perdue’ is a time-honored sculptural technique still in use today. It involves the covering of an initial sculptural model with wax prior to casting the object in bronze. During the casting, the wax melts and disappears, is lost, leaving the finished bronze statue as the final reflection of the artist’s work. This concept serves in à la cire perdue as a metaphor for the source materials employed which are submerged and often lost amid the ‘casting’ of transformations and reshaping of audio materials in the composition studio. More specifically, it involves the use of my own instrumental music as the source materials for these sonic experiments. The previous electroacoustic work, les ponts de l’espace II, reclaimed electroacoustic elements from some of my works for instruments, voices and electroacoustic music, and integrated them into new sonic environments. As in les ponts de l’espace II, à la cire perdue also offers fragments from my mixed works, albeit in disguise, to the electroacoustic world. The shapes and gestures of my instrumental music are lost in the processes of convolution, spectral mutation and cross-synthesis. They sometimes appear to emerge and give clear impetus to the music; more often, they pulse beneath the surface, and leave only a ghostly yet tantalizing echo of their origins. |
Traducteur (fr) : |
François Couture |
Date (fr) : |
1 novembre 2007 |
Date (en) : |
1 novembre 2007 |
Autres informations (fr) : |
à la cire perdue a été réalisée en 2004 au studio du compositeur et a été créée le 14 février 2004 dans le cadre de la série de concerts Rien à voir (15) présentée par Réseaux à l’Espace GO, à Montréal. Les échantillons sonores de trompette — également utilisés dans les pièces Verb Tales et les ponts de l’espace II — proviennent d’un enregistrement du jeu du musicien Franzl Fabijan qui a été réalisé par Miriam Fabijan en 1992 en Slovénie. Elle est une commande de Réseaux des arts médiatiques. |
Autres informations (en) : |
à la cire perdue was realized in 2004 in the composer’s studio and premiered on February 14, 2004 during the Rien à voir (15) concert series presented by Réseaux at Espace GO in Montréal. The trumpet material — also used in Verb Tales, and les ponts de l’espace II — is drawn from a recording of musician Franzl Fabijan made by Miriam Fabijan in 1992 in Slovenia. The piece was commissioned by Réseaux des arts médiatiques. |
Exécutions : |
20292,
22189,
22232
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