Notice (fr) : |
Édites en 1991 et 1992 les «Sei Quartetti brevi» de Salvatore Sciarrino frappent immédiament par leur couleur. Très attiré par le timbre, le compositeur a beaucoup écrit pour les cordes. Son effort sèest orienté vers la création dèun monde sonore jusquèalors inoui. Dans cette œuvre, les différentes techniques de jeu inventéees pas Sciarrino ( notes efleurées, cordes frottées longitudinalement avec le bois ou le crin, balayages) créent un sonorité étrange et, pourrait-on dire, immatérielle. Comme le ompositeur exploite uniquement les aigus, la hiérachie trqaditionelle du quatuor à cordes est totalement briséé: il est impossible de faire la différence entre la violoncelle et les violons par exemple. La forme, totalement calquée sur la nature physique des sons, nèobeit pas à un principe de développement traditionnel. La musique procède par impacts, éblouissements, irisations, ou bien elle adopte, comme dans le dernier quatuor, les contours du souffle humain. (Dominique Druhen) |