Titre en français : | Espace vital |
Année de composition : | 2004-08 |
Durée : | 22min 43s |
Instrumentation (fr) : | 2 pianos, bande stéréo |
Instrumentation (en) : | 2 pianos, stereo tape |
Notice (fr) : | Le piano est dans tous ses états. Sonorités de Steinway allemand, de Yamaha U3 et de Kurzweil numérique, et des mots effacés ou de vieux disques écorchés. Dix pistes de piano modifié ou préparé soutiennent les deux pianistes en direct, organisées comme s’il y avait douze joueurs qui se répondent de façon ponctuelle. Les non-dits qu’on ne peut exprimer sont récités par un dialogue des pianistes. Duel, divagation, rires et délire. Mettre de l’ordre dans les idées. Des journées passent… Une semaine et des ponts, des mois, des années et le temps en reste… Euphorie, nostalgie, être traquée. Douze variations d’état… Le journal d’une vie présente, future et passée. Le son du piano est un déclencheur qui s’harmonise avec les émotions et l’abandon de soi-même… L’espace vital. L’étouffement, difficulté à respirer! Je suis traquée par une ombre en transformation. Cette ombre est le vide, l’émoi ou quelqu’un qui m’est inconnu. Structure: Ouverture, deux thèmes et 12 variations ordonnées et désordonnées. Une vie, cycle de 12, c’est l’horoscope chinois qui le veut, ainsi que les mois de l’année. Les thèmes varient au gré des états d’âme, des humeurs parfois sombres ou ensoleillées. Le piano respire et devient un souffle de vie… L’espace vital. Les mots sont des voix intérieures qui restent gravées. Technique: La partition du piano est réalisée à partir de mes propres improvisations. Une esthétique très personnelle incluant des harmonies et une mesure traditionnelle. Les variations multiplient les thèmes chevauchés ou développés individuellement sans se soucier de la structure originale. Le cri du cœur d’un long trémolo au début est suivi d’une résonance. Les pianos s’emballent pour créer des ritournelles. Les échantillons de mots sont transformés et découpés par montages successifs, étouffés, essoufflés, éteints par l’égalisation et l’écho rebondissant. Un son électronique sert de lien entre les pages tournées. Sur bande, des mots défilent pêle-mêle pour ne rien dire, des phrases et onomatopées modifiées électroniquement se battent et cherchent une place en réponse à quelque chose. Les mots, tout de même réfléchis et non spontanés, se fondent avec les échantillons du piano qui résonne comme un spectre omniprésent. Où est l’issue? Sommes-nous mal compris? Sources d’inspirations pianistiques et littéraires:
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Notice (en) : | The piano beside itself. Sounds from a German Steinway, a Yamaha U3, and a digital Kurzweil, along with erased words and old scratchy records. The two live pianists are supported by ten modified / prepared piano tracks set up as if there were twelve players sporadically answering one another. A dialogue between pianists expresses things left unsaid. Duel, wandering, laughs, and delirium. Putting one’s ideas in order. Days go by… A week and a few bridges, months, years, but there’s always time… Euphoria, nostalgia, being hunted. Twelve variations on a state… The diary of a present, future, and past life. The sound of the piano is a trigger that harmonizes with the feelings and the letting-go of one’s self… Vital space. Suffocating, having trouble breathing! I am being tracked down by a transforming shadow. This shadow is void, agitation, or someone I don’t know. Structure: Overture, two themes, and 12 variations in and out of sequence. A life, a cycle of 12, as prescribed by the Chinese horoscope and the months of the year. The themes change with states of mind, moods that can be occasionally dark or sunny. The piano breathes and becomes the breath of life… Vital space. Words are inner voices that engrave themselves. Technique: The piano score was composed out of my own improvisations. A highly personal approach that includes harmonies and a traditional bar. The themes, overlapped or developed separately, are multiplied by the variations, despite the original structure. At the beginning, a long tremolo cries its heart out. This is followed by a resonance. The pianos get carried away and spin out ritornelli. Word samples are transformed and cut through successive editing processes, growing muted, out of breath, and dull from the equalizing and the bouncing echo. An electronic sound provides a bridge between turned pages. On the tape, words fly by, in a jumble, saying nothing; modified sentences and onomatopoeia are battling for a place that would answer something. The words — thought-over, still, not spontaneous — blend in with the piano samples that are resonating like an ominous spectre. Where is the exit? Are we misunderstood? Sources of pianistic and literary inspiration:
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Traducteur (en) : | |
Date (fr) : | 24 novembre 2008 |
Date (en) : | 24 novembre 2008 |
Autres informations (fr) : | |
Autres informations (en) : |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Roxanne Turcotte | 90% | Compositrice | 1 | F |
Élise Turcotte | 10% | Autrice | F |