Année de composition : | 2002 |
Durée : | 12min 37s |
Instrumentation (fr) : | bande stéréo |
Instrumentation (en) : | stereo tape |
Notice (fr) : | Aura est une œuvre électroacoustique finalisée en mars 2002. Le titre peut être interprété de deux manières: aura suggère une brise légère, indiquant un certain type de mouvement qui caractérise le contenu sur un mode morphologique. D’autre part, le contexte est métaphoriquement lié à l’idée de la naissance et de l’évolution de la vie, associée aux mondes invisibles existant au coeur des matériaux de la nature: ce que nous percevons dans l’environnement naturel est une résultante, un «cadrage» de tout un univers de processus invisibles en évolution, constituant une réalité microcosmique «cachée». Dans le contexte d’Aura, le monde du son est présenté comme «inconnu», sans relation avec une source. Il se développe toutefois momentanément en une forme «familière», indiquant des mouvements naturels reconnaissables d’insectes-oiseaux, ou des images virtuelles de nature et de paysages. La relation sonore «inconnu — familier» est utilisée pour indiquer l’existence d’un univers microcosmique complexe, qui évolue derrière la «scène» de la nature, au cœur des formes naturelles de vie, aussi simples soient-elles. Le matériau sonore utilisé pour l’élaboration de cette pièce dérive principalement de sources sonores non-naturelles. Des sons électroniques ou basés sur des gestes humains sont utilisés pour les transformations, mais également des sons enregistrés dans la nature. Les événements sonores «concrets» sont disposés sur un fond harmonique «synthétique» continu, avec lequel ils interagissent pour créer différents types d’espaces. Dans la section finale, le son naturel de criquets est utilisé comme symbole de la nature, présentant la simplicité du monde naturel perceptible, en opposition à la complexité du monde invisible. |
Notice (en) : | Aura is an acousmatic work completed in March 2002. The title can be interpreted in two different ways: firstly aura suggests a “gentle breeze”, indicating a certain type of motion, which characterizes the sounding content morphologically. Secondly, the context is related metaphorically to the ideas of birth and evolution of life, associated with invisible worlds existing behind the materials of nature: what we experience in the natural environment is a result, a “framing” of a whole universe of “invisible” evolutionary processes, which constitute a “hidden” microcosmic reality. Throughout the context of Aura the sound world is presented as “unfamiliar”, non-relating to certain sources, however it often momentarily develops into “familiar”, indicating recognizable natural motions of insects-birds, or “virtual” natural images and landscapes. The “familiar”-’unfamiliar’ sonic relationship is used to indicate the existence of a complex, microcosmic universe, which evolves behind the “scenery” of nature, in the core of even the simplest form of natural life. The sound material used in the construction of this work mainly derives from non-natural sound sources. Electronically generated and human-based gestural sounds are utilized in transformations, but also sounds recorded from nature have been employed. The “concrete” sonic events are layered in front of a sustained, “synthesized” harmonic background, with which they interact and create different types of space. The recorded “cricket” sound in the final section is used as a symbol of nature, presenting the simplicity of the perceptible natural world, which contrasts with the complexity of the invisible world behind. |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Apostolos Loufopoulos | 100% | Compositeur | M |