Notice (fr) : |
Plus que jamais ressentie depuis que Mady, à qui cette pièce est dédiée, s’est vue soudainement soustraite à mes yeux de chair: l’impatience des limites. Initialement, cela se voulait une réflexion musicale sur le temps. Celui qui avance, le long duquel s’inscrivent les évolutions, les preuves du temps, et celui, immobile, à l’épreuve du temps. Ce sont désormais les souvenirs qui se présentent comme les preuves du temps, à l’épreuve du temps pour celui qui en subit l’épreuve. Et surtout, la présence de celle, au jardin du sommeil, pour qui passé, présent, futur ne sont qu’un seul état et qui pourtant regarde grandir ses enfants. |
Notice (en) : |
Felt more than ever since Mady, to whom this piece is dedicated, was suddenly taken away from my corporeal eyes: the impatience of limits. At first, it was meant to be a musical reflection on time. The one that moves forward, along which evolutions, proofs of passing time, are inscribed and the still one that stands the test of time. Now, memories have become the proofs of passing time, standing the test of time for he who suffers its attacks. And most of all, the presence of she to whom, in the garden of sleep, past, present and future are all the same state — and still she watches her children grow up. |