Titre en français : | Poèmes féeriques et sylvestres |
Année de composition : | 1910 |
Instrumentation (fr) : | voix, piano |
Instrumentation (en) : | voice, piano |
Notice (fr) : | Ces mélodies, dont la suite forme un ensemble inséparable, sont inspirées d’un ouvrage en prose du poète André Mary intitulé « Les profondeurs de la Forêt » (Sansot, 1907), sorte de vaste encyclopédie où l’auteur a groupé tout ce qui a trait à la vie forestière et décrit ses impressions en face du spectacle toujours renouvelé qu’elle nous offre. C’est l’évocation d’une journée en forêt : le lever de l’aube (I), le mystère des frondaisons sous lesquelles ne pénètre point le soleil (II), la marche joyeuse à travers les bois (III) , la halte (IV) : l’amie du poète s’est endormie et celui-ci la berce en chantant « La fontaine où boit le fantasque Obéron » (V). Puis les nuages s’amoncellent, précurseurs de l’orage. Le pivert jette son cri railleur (III), l’averse timbre. C’est enfin le crépuscule (VII) avec ses terreurs. Le poète est seul, son amie n’est plus là. Mais la nuit vient avec ses rêves consolateurs (VIII). Chacune de ces pièces est construite dans un ton différent partant du ton de si majeur (l’aube) pour aboutir au ton de fa mineur (la nuit). Deux thèmes principaux, diversement rythmés et harmonisés, caractérisent l’Amour et la Nuit. D’autres thèmes accessoires sont d’essence presque totalement harmonique et à peine indiqués, de façon à conserver à l’œuvre un caractère de rêverie. Composée en 1910, elle est donnée pour la 1re fois dans son intégralité. [GC6-220] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Étienne Royer | Compositeur | M |