Notice (fr) : |
Cantate pour le Grand prix de Rome, écrit en août 1919 (Sénart, édit.). Une 1re audition en fut donnée, au piano, à l’Institut, suivie d'une autre avec orchestre sous la direction de M. Busser. Le poème et de Mlle Juliette Portron. Une prairie baignée de lune. Le poète y promène sa rêverie. Amoureux de l'idéal, il y évoque la reine des Elfes, qui lui apparaît dans un sillage de lumière nacrée. Elle lui offre l'argent, la gloire ou l'amour. — L’amour! répond le poète. Et il demande à la reine de lui accorder sa tendresse, en laquelle s’incarnent pour lui toutes les voluptés. Elle refuse d'abord, puis se laisse fléchir. Aussitôt éclate un coup de tonnerre et le Roi des Elfes, archange lumineux et terrible, fond sur le couple enlacé. Le poète mourra pour avoir voulu étreindre un idéal qui n'est pas de ce monde, tandis que les deux êtres aériens s'envolent et regagnent les cieux infinis. |