Notice (fr) : |
C’est l’opus 112 de Fauré dédié à ses « arrières petites nièces », suite d’orchestre courte et spirituelle comme le divertissement de René Fauchois qu’est fut destinée à illustrer. Colombine, Arlequin et autres personnages de comédie ayant rompu temporairement avec la scène s’amusent aux dépends des galants qui auparavant se divertissaient de leurs frasques. L’allegro molto vivo à 212 débute par un motif guilleret qui reparaîtra dans la pastorale à 614 en ré majeur. Cette ouverture, la Gavotte et le Menuet ont une pureté de ligne quasi classique agrémentée de touches spirituelles et sentimentales. Dans la Pastorale, d’une forme plus libre et plus moderne, s’épanouit le tempérament rêveur et poétique de l’auteur. Cette suite a été réduite pour le piano à quatre mains par G. Fauré lui-même. (Durand édit.). [GC6-53] |