| Titre en français : | Sonate o 4 |
| Numéro de catalogue : | op 72 |
| Année de composition : | 1903 |
| Instrumentation (fr) : | violon, piano |
| Instrumentation (en) : | violin, piano |
| Notice (fr) : | Cette sonate, dans son premier mouvement, contient le désir de résister à toute unité tonale. Elle débute par un thème, sous lequel se déroule un accompagnement tourmenté. Après de violents contrastes, survient un nouvel élément thématique qui s’impose avec autorité, puis laisse revenir en lumière les oppositions qui le précédaient. Ces deux premiers motifs sont développés avec prolixité. Ils conduisent à un troisième thème reposant, qui, d’ailleurs, n’a qu’une existence éphémère. Tout de suite, réapparaissent les contrastes de rythmes, de nuances, de tonalités qui ont caractérisé le début. Puis, c’est la réexposition atonale qui s’achèvera en sens contraire de l’exposition dans un calme progressif aboutissant à un accord d’ut majeur lointain et mystérieux. Le Prestissimo emprunte le caractère scherzo ou tarentelle, mais, à vrai dire, c’est plutôt une sauterelle du Diable. Un thème, d’une nervosité extrême, fera tous les frais du morceau, tantôt exagérant son mouvement, tantôt l’apaisant et donnant l’impression d’un second thème, pour revenir à sa forme primitive. Bref, ce thème unique et caméléonesque est la substance de tout ce morceau. Le Largo offre une complexité qui défie l’analyse. L’oreille est, au début, frappée par des effets de dissonance obtenus par la mise en action d’un contrepoint outrancier où chaque partie est si bien imbue de sa valeur personnelle qu’elle ne condescend point à faire la connaissance de ses voisines. D’une allure décidée, l’Allegro final impose vigoureusement une première idée conduisant à une seconde. Celle-ci, d’abord chantante, se déforme peu à peu et devient obsédante. Les effets d’oppositions et de contrastes signalés au commencement de cette sonate projettent comme un reflet sur le traitement des thèmes propres à l’Allegro. Selon la formule cyclique, les motifs du premier morceau réapparaissent et l’œuvre s’achève sur l’accord d’ut majeur qui avait clôt le premier morceau. [GC5-418] |
| Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
| Max Reger | Compositeur | M |