I. Pièce lyrique. Les éléments en sont tirés d’une musique tendre qu’Albertine, la fiancée, chante, s’accompagne à l’épinette. Edmond, le peintre, intervient, et un duo s’organise. L’orchestre en met le schéma en relief.

II. Pièce mystique. Celle-ci emprunte son caractère à une scène du 3e acte. Trois prétendants doivent choisir entre trois cassettes. La fiancée d=Albertine donnera sa main à celui qui fera le meilleur choix. L’introduction dépeint cette attente piquante. Puis c’est une allusion à la scène où, dans une rue de Spandau, à minuit, les traits de la fiancée apparaissent à un secrétaire de chancellerie amoureux. Il chante la nuit, évoque ses emports d’amour, et compte sur sa volonté fervente et ses soupirs pour toucher sa belle. Onze heures sonnent. Dans une lumière fantastique, une figure paraît à une fenêtre. C’est Albertine, la fiancée. Cette apparition se termine par la valse lente concluant le second acte.

[GC5-376]