Titre en français : | Sonate pour violon et piano |
Numéro de catalogue : | op 112 |
Tonalité : | Fa dièse mineur |
Instrumentation (fr) : | violon, piano |
Instrumentation (en) : | violin, piano |
Notice (fr) : | L’Andante est entièrement construit sur une mélodie grecque recueillie par Bourgault-Ducoudray (1) et déjà utilisée très heureusement par C. Erlanger dans Aphrodite pour une danse voluptueuse et charmante. Ici, la mélodie est présentée sur un sobre accompagnement très oriental, et qui servira lui-même de thème principal dans le final. Des modulations éloignent par instant de la tonalité principale et des thèmes secondaires font oublier le thème principal; cependant, étant donné les dimensions restreintes du morceau, ce thème essentiel revient fréquemment et contribue à donner une unité d’impression. [Exemple 1] Finale. Après la nuit calme surgit le jour éclatant; et, sans transition, nous passons du nocturne à l’agitation grouillante. Partant d’un thème animé (2), d’où toute mesure est bannie, nous allons marcher au sein des couleurs les plus vives et les plus heurtées. Le violon qui pleurait tout à l’heure se trémousse maintenant et voudrait nous donner l’impression de compter vingt instruments. Le piano le suit en un accompagnement virtuose. Une deuxième phrase (3) chante expressivement la lumière glorieuse; une période de développement suit qui se transforme en stretto jusqu’au retour du thème initial plus clair et plus brillant que jamais; la deuxième phrase revient et termine avec le thème rapide. Tout ce morceau qui finit brièvement est un poème symphonique auquel manque l’histoire. [GC5-314] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Mel Bonis | Compositrice | F |