Titre en français : | Cléopâtre |
Numéro de catalogue : | op 61 |
Année de composition : | 1913 |
Instrumentation (fr) : | voix, orchestre |
Instrumentation (en) : | voice, orchestra |
Notice (fr) : | Le fragment joué aujourd’hui constitue le Prélude du Ive acte de l’œuvre donnée récemment au Théâtre des Arts de Rouen. Il est écrit pour double orchestre à cordes dont l’un joue avec sourdine. La phrase que l’alto fait vibrer à découvert (ex. A) est le thème représentatif de Marc-Antoine. Dans la teinte extrêmement douce, le second quatuor expose Adagio le premier des motifs dévolus à Cléopâtre (ex. B): [Exemple 1] Ce même motif est repris par le premier quatuor, plus épanoui, et retombe dans un nouveau sujet (ex. C). Celui-ci indique l’amour de Marc-Antoine pour Cléopâtre; commencé au premier quatuor, il est continué par le quatuor en sourdine, et vient se perdre dans le ton d’ut mineur. Ici intervient le quatrième élément, symbolisant la mort de Cléopâtre. C’est l’alto qui en trace d’abord le contour (D). Ensuite, il alternera dans l’un et l’autre groupe, où se développent aussi concurremment les thèmes déjà entrevus. De fugitives modulations colorent ce chassé-croisé de sonorités; l’opposition des deux quatuors jointe à sa polymélodie font de cette description psychologique comme un tableau, dont le cadre serait le motif (A), surnageant encore dans la péroraison très tendre. [GC5-294] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Fernand Le Borne | Compositeur | M |