Titre en français : | Danse des Devadasis |
Numéro de catalogue : | op 47 |
Année de composition : | 1908 |
Instrumentation (fr) : | soprano, chœur, orchestre |
Instrumentation (en) : | soprano, chorus, orchestra |
Notice (fr) : | La poésie inspiratrice, signée Jean Lahor, est d’un orientalisme particulièrement vivant et évocateur. Un tournoiement progressif dans du soleil et des parfums, et qui finit par un épuisement voluptueux, tel est le résumé de ces pages descriptives. Un cor anglais s’essaye à une première invite, en un mode oriental très accentué… Il appelle les bayadères à la cérémonie dansante. Dans son rythme à 6/8, tel qu’en l’exemple [I], sont en germe tous les développements suivants. Les flûtes, puis les violons, contribuent à la suite du préambule déroulant les mêmes éléments mélodiques, appuyés sur un rythme de tambourin très franc. Mais voici les bayadères qui « tournent légèrement au bourdonnement du tambour » [ex. II]: [Exemple 1] Après l’entrée en troupe, voici une « figure » fuguée de ce tango indoustano-persan, sauf erreur. Le mouvement s’anime: « Couvert de soie, leur corps ondoie » [ex. III]. La vocalise finale de cette phrase se retrouve en un grand ensemble, orchestre et voix, égayé sur sa fin par un clair mouvement en fanfare et par d’alertes et bruyants pizzicati. Puis, l’allure se modère dans le paragraphe choral suivant, souligné par le rythme [I]. Un soprano solo s’élance ensuite détaillant, sur des accords à bouches fermées, l’effet d’un vol d’abeilles autour des danseuses. Trilles aigus, grands dessins arpégés. La modalité première a changé son diapason, en gardant ses caractéristiques. C’est le thème [I] qui toujours se glisse et s’obstine en échos multiples: « L’écharpe vole, la gorge folle veut échapper à l’assassin ». Les piqûres de l’abeille ainsi décrites vont en décroissant. Et dans un mouvement très calme à 3/4, c’est l’apaisement de la danse, qui finira sur des vocalises du soprano solo en canon avec une flûte rieuse et douce (thème initial agrandi et tranquille). Tambour et flûte après la lutte soupirent sur des rythmes lents! [GC5-291] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Florent Schmitt | Compositeur | M | ||
Jean Lahor | Auteur | M |