Informations
Titre en français : Symphonie
Tonalité : Fa majeur
Année de composition : 1935-36
Instrumentation (fr) : orchestre
Instrumentation (en) : orchestra
Notice (fr) : Cette symphonie, commencée en juin 1935 et terminée en septembre 1936 est en quatre parties. 1o Le thème initial est exposé lentement — pp par les cordes — plus loin, ce thème vient dans sa véritable allure à C barré dans un style pastoral, gracieux. Un second thème plus expressif, exposé par trois flûtes s’entrecroise avec le premier. Développements et terminaison par le premier thème dans une force joyeuse.

2. L’adagio (en ré bémol) débute par une longue phrase chantée pp par les premiers violons et la flûte. Une seconde idée, un peu mélancolique, est exprimée par le violon solo, sur un dessin dit par deux violoncelles. Le premier thème revient dans une plénitude sonore… développements… tendresse, joie amoureuse… fin très douce… nuit étoilée. Cet adagio est un duo d’amour.

3. Scherzo très vif (en si bémol). Les bois ont le premier plan sur un fond léger de cordes. Le trio, cuivre très doux sur un rythme (celui des deux premières mesures du scherzo) persistant des violons aigus. Reprise du premier thème en petite fugue, légère, rapide, crescendo, retour du deuxième thème contrapunté avec le premier; fin brillante.

4. Thème clamé lentement par les quatre cors… Ce thème (fa mineur) est repris par la trompette, C barré assez funèbre, dramatique. Plus loin, seconde idée (bois et cordes en canon) développements. Le thème premier revient triomphant en fa majeur, amené longuement et éclatant dans un style fugué. Trois trompettes en sourdine reprennent la seconde idée… Développements qui aboutissent à un choral (fa majeur), dont le thème n’est autre que celui du premier morceau de la Symphonie, amplifié dans ses valeurs et dans la force orchestrale… apaisement, calme et péroraison ff.

Cette symphonie, à part le retour du thème initial du premier morceau à la fin du dernier, n’est pas cyclique. Le scherzo et l’adagio ont leurs thèmes propres et aucun rappel n’en est fait dans le finale qui, du reste, n’est pas le finale vif des symphonies classiques. La forme en est très libre. L’orchestre est l’orchestre moderne, par trois.

[GC25-277]

Artiste impliqué
Nom Part Fonction Id éditeur Genre
Philippe Gaubert Compositeur M