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Cette petite pièce s’offre à notre audition comme un rêve musical dédié à la pianiste Hana Midorikawa, dont le prénom (Hana en japonais signifie «fleur») se retrouve traduit en anglais dans un titre aux allures poétiques. Quelques notes s’épanchent peu à peu sur la portée, comme les bribes d’un songe éveillé. Elles se confient tendrement à notre oreille, découvrent les joies de parcourir le clavier et finissent par se déployer dans l’espace d’une texture où l’arabesque nous rappelle les lignes courbes d’un Debussy. Arabesques, timbres et temps se mixent alors au cœur de l’œuvre, ralentissent leur pas pour retrouver les chuchotements tendres des mots musicaux initiaux. Pour qui écoute, on y reconnait à travers l’insistance du si de la dernière phrase, le «H» allemand, vestige de la première lettre de la dédicataire dont l’ombre délicate traverse l’œuvre de la première à la dernière mesure. |