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La poésie est de René Chalupt: Une femme prie pour son bien-aimé parti en mer sur le St-Michel-Archange. Elle évoque le danger des tempêtes, mais aussi celui des escales: les femmes des lointains pays, qui «dansent nues» et savent «des baisers qu’on n’oublie pas». Et la prière s’anime et s’achève en blasphème: «Plutôt qu’il me soit infidèle… perdez le St-Michel-Archange… pour que les lèvres de mensonge servent de pâture aux requins.» Le compositeur écrivit à la demande de Mme Marie Dubas cette mélodie qui, partie des concerts symphoniques où elle revient d’ailleurs fréquemment, fait les délices d’auditoires qui n’ont pas toujours l’occasion d’entendre une musique aussi raffinée, à Bobino, à l’Européen, au Gaumont, au Crochet, etc… Voilà d’excellentes propagandes musicales. [GC25-209] |