Notice (fr) : |
Cette esquisse symphonique donnée en première audition et écrite en fin 1910, ne saurait viser à une minutieuse description de la mer. Peut-être, en effet, y a-t-il quelque paradoxe pour un musicien à vouloir traduire dans le langage des sons la forme changeante, la couleur et les miroitements infinis du large. Si riche que soit la palette musicale, elle restera toujours terne et insuffisante pour rendre les changements fuyants et incertains de l’atmosphère marine. Cette esquisse ne prétend donc pas être une peinture, elle évoque seulement l’âme du Large qui s’éveille, chant toujours réconfortant, toujours robuste, mais d’une robustesse qu’atténue une nostalgique majesté. [GC2-412] |