Titre en français : | La gloire |
Numéro de catalogue : | op 131 |
Année de composition : | 1911 |
Forme musicale (fr) : | cantate |
Forme musicale (en) : | cantate |
Instrumentation (fr) : | ténor, baryton, chœur, orchestre |
Instrumentation (en) : | tenor, baritone, chorus, orchestra |
Notice (fr) : | Musique de la Garde Républicaine. Concours de MM. Muratore et Dangès. Cette cantate inédite, donnée en première audition à ce festival au bénéfice de l’Œuvre du Cercle national pour le soldat de Paris est inspiré d’une poésie de M. Augé de Lassus, qui a bien voulu nous adresser, à ce sujet, la charmante missive suivante: «La Gloire! Ce nom en lui-même est retentissant et pour éveiller des échos tapageurs. Au reste, une œuvre nouvelle que signe le grand nom de Saint-Saëns, s’impose à notre attention avant même d’entraîner notre admiration. Un jeune officier de réserve, passionné de musique, aussi de patriotisme intelligent, fonde le cercle du soldat. M. René Thorel est donc le promoteur premier. Il rêve, il veut un coup de clairon qui signale et annonce l’institution nouvelle. C’est sonner le ralliement. Un auteur est pressenti, celui qui raconte cette historiette; et la gloire s’épanche en quelques vers. Le musicien accepte la tâche de féconder cette semence. Saint-Saëns apparaît, et voilà que, dans la trinité créatrice, il efface aussitôt les deux autres. Une correspondance est échangée, car les trois alliés vagabondent en des villégiatures diverses. Le poète réside à Carantec, en la Bretagne bretonnante; et ses voisins, heureux présage, sont le bon peintre Merson, le musicien très habile Pierné. Il y a de la poésie partout, et dans les campagnes environnantes, et dans la mer prochaine, et dans les humains rencontrés au détour de tous les sentiers. Les strophes se mettent comme d’elles-mêmes à l’essor: elles traversent l’espace. Saint-Saëns les arrête au passage, mais pour les emporter plus loin et plus haut. Il réside ici, là, quelquefois ailleurs; mais ce n’est pour lui qu’un jeu rapide et facile d’écrire ces pages. Elles planent en la magnifique envergure d’un oiseau de conquête et de proie. Les voix ne sont que des hommes, l’accompagnement d’une musique militaire; soli et chœurs éclatent comme un appel suprême. C’est viril et c’est fort, tel qu’il convient à un peuple qui regarderait en face l’avenir et forcerait la vision des plus superbes destinées. La Gloire! Saint-Saëns s’est chanté lui-même en écrivant cela. L’œuvre fut achevée au courant des vacances dernières.» [GC2-379] |
Rédacteur (fr) : | L. Augé de Lassus |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Camille Saint-Saëns | Compositeur | M | ||
Lucien Augé de Lassus | Auteur | M |