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Comme Corelli et Handel, Vivaldi travailla pour le cardinal Ottoboni. Comparativement à ses concertos, ses quelque quatre-vingt-dix sonates adoptent un style plutôt conservateur pour l’époque, et l’influence de Corelli est évidente, surtout dans ses premier et cinquième opus. La musique de Vivaldi, comme on le sait, joua un rôle déterminant dans le développement musical du jeune Jean-Sébastien Bach. Celui-ci transcrivit pour orgue et clavecin une dizaine d’œuvres du compositeur vénitien. Mais on oublie souvent que Bach connaissait aussi Corelli : il écrivit une fugue pour orgue à partir d’un thème extrait de la quatrième sonate de l’opus 3. Le Prélude en si mineur du premier livre du Clavier bien tempéré, avec son écriture en trio et le dessin mélodique tracé par la voix de basse, rappelle sans contredit l’univers corellien. |