Titre en français : | Quintette avec piano |
Tonalité : | Ré majeur |
Année de composition : | 1907-08 |
Instrumentation (fr) : | 2 violons, alto, violoncelle, piano |
Instrumentation (en) : | 2 violins, viola, violoncello, piano |
Notice (fr) : | Ce Quintette pour piano et cordes va paraître très prochainement (Mathot, édit.). En voici un aperçu thématique : [Exemples A à F] Le second violon fait entendre dès le début un carillon sur lequel le premier violon vient greffer, dolce lusigando, le thème pricnipal (A) qui circulera dans l’œuvre entière conue d’un seul tenant. C’est une kermesse qui, au cours du développement, s’augmente d’un nouvel élément (x). En si mineur, ton relatif, rentre le second motif (B) à l’octave au violon et au violoncelle, ce dernier faisant la partie supérieure. C’est un thème populaire recueilli sur la côte de la Loire-Inférieure. Dès qu’il prend fin, (A) effectue un retour immédiat dans la tonalité primitive. Survient alors le développement simultané de ces deux éléments. Puis, bientôt, la fête se fait plus discrète, elle s’éteint dans le lointain. L’alto, qu’accompagne le piano par de longs accords, exprime gravement le récit (C), sorte de prélude à la rêverie langoureuse, quelque peu orientale, que phrase le violon (D). Elle se développe, accompagnée par des retours des motifs précédemment entendus. De tout ce contrepoint, le motif (A) subsiste seul, suivi de (B) présenté cette fois en ré mineur. C’est le mélange mélodique de ces thèmes qui compose la matière du développement se terminant pianissimo. La plainte de l’alto (C), baissée d’un demi-ton, s’exhale è nouveau. Le violon aussi redit sa phrase langoureuse et passionnée, improvisation rêveuse, quasi vicieuse, de Bohémien libre, libre… sans mesure, et accompagnée seulement d’un discret balancement aux autres instruments. Le thème (A) passe à l’alto et s’ajoute au contrepoint du violoncelle. Puis, tout expire. Sur un trémolo en quintes, pianissimo, grandit progressivement un élément nouveau de caractère rude, au piano (E). Du grave à l’aigu s’étage une progression sonore aboutissant à un formidable unisson de E à tous les archets. Le développement se poursuit, empreint d’héroïsme et de sauvagerie. Le piano seul gronde dans le grave. Une idée neuve (F) éclot, grandit et, au violon, parvient à son épanouissement complet. Elle passe ensuite, toujours calme, aux divers instruments. (A) se présente, modifié profondément (A’). On assiste encore à un retour du truculent thème (E) qui tôt se mue en une chaude phrase que clament à l’unisson les cordes, soutenues par le piano répétant de larges accords sous lesquels s’agite le rythme caractéristique (y). Les thèmes E et F fusionnent avec quelques éléments constitutifs de H. F s’exaspère, triomphe passionnément et meurt. Un nouvel aspect de A paraît au piano (A’’). Des murmures se font entendre, servant de prélude à un nouvel essor aboutissant à un unisson avec (E). Sur ce thème et sur (F) est basé le développement qui suit. Ces deux idées évoluent sous des formes différentes et, après une évocation, — comme dans le lointain — de (A), (F) s’affirme calme, confiant. L’épilogue s’entend alors, il abrite de nombreux fragments connus et se poursuit dans une atmosphère de calme heureux. [GC5-123] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Jean Huré | Compositeur | M |