Informations
Titre en français : Scènes andalouses
Année de composition : 1913
Instrumentation (fr) : alto, piano, 2 violons, alto, violoncelle
Instrumentation (en) : viola, piano, 2 violins, viola, violoncello
Notice (fr) : I. Crépuscule du soir. Le piano annonce seul un chant éclatant, Allegretto mosso, à 6/8. Véhément d’abord, il vient se perdre sur une tenue du quatuor en sourdine. L’alto solo insiste sur ce lied énergique dont les anneaux se déroulent sur des harmonies mouvementées et floues, avec des oppositions de nuances très marquées chez le protagoniste comme dans le quatuor, très souple. Une sérénade haute en couleurs est précédée d’un appel impérieux bien que piano. Mais voici la déclaration mélodique subséquente : X

[Exemples X à Z]

Le violoncelle et le 1er violon jouent, parallèlement avec le soliste, un rôle actif, tandis que pizzicati et arpèges suivent les méandres simples mais finalement très modulants du chant. Une habanera teintée, diverse en effets d’ensemble et de détail se résout à une reprise du prologue de la sérénade dont le thème revit et meurt dans des pizzicati discrets.

II. À la fenêtre. Le point central de ce tableau est un Allegro moderato à 3/4 où résonne dominatrice la tendre phrase (Y). Très sobre, le quatuor souligne de pointes fines les dentelures plus expressives du piano. Après une rêverie hautaine, le motif (Z), que le 1er violon a, le premier, fait vivre (Andantino mosso), exalte une passion accrue par des traits échevelés du clavier. Des taches nombreuses soulignent au quatuor l’évolution nouvelle de l’idée (Y) qui — pas plus que celles citées — ne fait réellement fonction thématique, l’œuvre relevant d’une conception totalement libérée des méthodes et des disciplines.

[GC5-110]

Artiste impliqué
Nom Part Fonction Id éditeur Genre
José Luis Turina Compositeur M