Après une large Introduction à 4/4, s’énonce un thème, A, à 6/8, allegretto, qui fait contraste par son allure enjouée et engendre bientôt un motif più animato, B :

[Exemple 1]

Le développement s’opère selon le plan classique. Il expose des motifs nouveaux mais non fondamentaux dont un passage à 4/4 très chantant.

Le premier mouvement s’étend par des arpèges échelonnés en douceur aux deux instruments et où domine la tonalité d’ut mineur; puis un accord interrompt brusquement la rêverie.

Le Larghetto est construit sur deux thèmes : l’un, C, en sol mineur à 4/4, large, douloureux, et l’autre, D, à 6/8, plus animé, moins dramatique :

[Exemple 2]

À la fin de ce morceau qui met en valeur la sonorité du violoncelle, les deux thèmes se combinent agréablement. Dans la troisième partie, l’auteur abandonne la tradition classique et donne un Allegro non troppo en la majeur au lieu de Scherzo. Ce morceau, à 3/4, sur un rythme berceur de barcarolle, E, est suivi d’un Più tranquillo en mi majeur, F, rappelant par sa facture certaines pages mendelssohniennes :

[Exemple 3]

Le Finale débute par une Introduction vigoureuse, quoique brève. Un « pont » sur la dominante prépare la rentrée (dans la tonalité définitive, ut mineur) du morceau qui s’annonce un genre de « saltarello » à 2/4, Allegro energico, G :

[Exemple 4]

Le second motif, plus chantant, plus passionné, vient ensuite s’opposer au premier et se prête à d’intéressants développements, H :

[Exemple 5]

Le thème initial a de fréquents retours en manière de Rondo, tantôt en ut mineur, tantôt en ut majeur. Enfin, un Presto, très rythmé, combine les trois motifs et amène un fortissimo vibrant en ut majeur.

[GC3-494]