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Bach composa ses Suites françaises entre 1722 et 1725. Johann Nikolaus Forkel (1749-1818), le premier biographe de Bach, écrivait à leur sujet : «Conformément à son intention, le compositeur a mis dans ces morceaux moins de science que dans ses autres Suites, mais la mélodie en est plus agréable et plus plaisante.» Et plus loin, au sujet de la Suite française no 5 en sol majeur, BWV 816, inscrite au programme de ce soir : «La cinquième suite mérite une mention spéciale : tous les morceaux y sont d’une mélodie très délicate, et dans la dernière gigue il a affecté de n’user que d’intervalles consonants et spécialement de tierces et de sixtes.» Cette suite rassemble sept mouvements de danse : une Allemande, une Courante à l’italienne, une Sarabande, une Gavotte, une Bourrée, une Loure, et, pour conclure, la Gigue à laquelle Forkel faisait allusion. |