Titre en français : | L’Étranger |
Numéro de catalogue : | op 53 |
Année de composition : | 1902 |
Instrumentation (fr) : | voix, orchestre |
Instrumentation (en) : | voice, orchestra |
Notice (fr) : | L’action musicale, en deux actes, de M. Vincent d’Indy, fut donnée en 1902 à Bruxelles, et en décembre 1903 à Paris. Le Prélude du second acte est une page symphonique très importante. C’est une partie intégrale du développement symbolique du drame. Les leitmotifs principaux qui caractérisent le Malheur et l’Amour se modifient et luttent avec une grandeur tragique. Le thème de la Bonté apaisante ne vient que sur la fin éclairer le tableau. Sur les dernières mesures, on pressent le chœur populaire qui ouvre l’acte. Avant de prononcer l’invocation suivante à la mer, Vita a reçu de l’Étranger l’Émeraude miraculeuse qui éclaira jadis les flots pour la barque du Ressuscité. Il la lui donna en lui disant adieu, malgré l’amour dont il est possédé pour la jeune fille; car il a voué sa vie au bonheur de tous, et craint que l’affection d’un être ne le détourne de l’amour de tous les êtres. Et voici qu’elle aussi refuse le secours inutile de l’émeraude et le jette à la Mer, ce qui causera la catastrophe finale, où Vita et l’Étranger seront engloutis par les flots. Pendant que le thème de la mer ondule, [Exemple 1] Vita lance à la mer l’imprécation qui suit : O mer! Sinistre mer aux colères charmeuses Elle jette l’émeraude dans les flots qui deviennent instantanément vert sombre. [GC3-401] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Vincent d’Indy | Compositeur et auteur | M |