Titre en français : | Le Chant de la destinée |
Année de composition : | 1907 |
Instrumentation (fr) : | orchestre |
Instrumentation (en) : | orchestra |
Notice (fr) : | La date de composition est novembre 1907. « Berce-moi, roule-moi, vaste fatalité. » Tel est le vers de Jules Laforgue qui sert d’épigraphe à ce morceau symphonique. Trois idées mélodiques se partagent la besogne de ce chant. La première calme et grave (Lent) ouvre sur un unisson de basses le rideau de la Destinée, bercement vaste, indifférent peut-être, en mi bémol mineur, avec le ré bémol (et 4 bémols à la clé). Le second thème, qui lui succède immédiatement a plutôt l’allure d’une aspiration vers l’Idéal, aspiration hautaine et énergique. Développé avec une certaine grandeur sur une pédale d’ut, il aboutit à un pianissimo, où apparaît un motif d’espoir. Puis le deuxième motif chante aux basses. Au-dessus se trame un sombre travail contrapuntique, réseau modulant qui sert de chemin à la troisième idée, cette fois en si majeur. Sur une tenue prolongée et des arpèges virulents, une sonnerie éclatante et cruelle se détache. Un sourdement agité lui répond. Le bercement premier se détache sur un dessin de croches ascendantes aux basses. La sonnerie précitée amorce la reprise de la large phrase berceuse, roulant parmi des flots d’arpèges, jusqu’au retour de l’idée tenace d’espérance, dans la douceur. Finale inquiet sur un second renversement de 7e min. 2e degré en ut. [GC3-377] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Gabriel Édouard Xavier Dupont | Compositeur | M |