Cette œuvre comporte quatre parties construites suivant les formes classiques. Mais l’écriture en est essentiellement moderne.

a) Modérément animé. Ce premier mouvement (4/4) est bâti suivant la forme sonate. Le premier thème en sol majeur, d’un rythme très caractérisé, aboutit par un « pont » très court à une seconde idée plus calme en ré majeur. Développement assez bref, avec la tonalité de si bémol majeur pour point culminant et réexposition dans le ton principal sol majeur. La seconde idée est reprise en canon à l’octave. Quelques mesures de Coda où la tête des deux thèmes se superposent.

b) Très lent et très soutenu. La phrase en si mineur de ce lied (6/4) chante d’abord sur la 4e corde du violon, monte vers la dominante, fa dièze mineur, où alternent les mesures 3/2 et 4/2, puis reparaît à l’octave supérieure et se termine en si mineur.

c) Allègrement. Scherzo vif et léger (6/8) en mi majeur avec trio très doux et très calme en la bémol majeur. Les diverses entrées du thème principal, en style fugué, sont traitées en strette. La réponse du violon se rapproche donc chaque fois davantage du sujet proposé par le piano.

d) Animé. Final chaleureux en sol majeur et de forme sonate comme le premier mouvement. Mais ici la seconde idée est exposée en mi bémol majeur. Le développement assez mouvementé aboutit à la tonalité d’ut majeur, ramenant la réexposition des deux thèmes en sol majeur. Brillante coda.

[GC3-374]