Titre en français : | Symphonie no 2 |
Tonalité : | Do mineur |
Année de composition : | 1899-1902 |
Instrumentation (fr) : | orchestre |
Instrumentation (en) : | orchestra |
Notice (fr) : | Commencée en 1899, elle fut terminée en 1902. L’épigraphe qui orne la troisième Symphonie de ce compositeur peut sans doute aussi servir à celle-ci, bien qu’antérieure de cinq années à la précédente. « Sans littérature ni peinture », M. Gédalge tient à ne demander aux sons que des impressions musicales, sans rapport aucun avec les terrains circumvoisins de la sensibilité artistique. Voici donc quelques courtes notes sur les « notes » dues à la plume du distingué professeur du Conservatoire : Le premier mouvement est uniquement basé sur ce thème rythmique, maestoso d’abord, puis allegro animato : (a) développé mélodiquement. [Exemple 1] Le 2e morceau est un molto adagio en sol majeur. Voici la figure de l’introduction, en progression mélodique : (b) [Exemple 2] Alternant avec la figure rythmique du début de la phrase principale, exposée ensuite au quatuor, cette phrase (c) [Exemple 3] est interrompue par un retour en si mineur de la figure d’introduction sur laquelle se fait entendre un deuxième thème (hautbois) : [Exemple 4] Un 3e thème est entendu en ré, qui ramène le premier. Pour conclure, retour du 2e thème en sol varié au quatuor sur la figure du début, et repos à la dominant , et enchaînement immédiat avec le 3e mouvement prestissimo en ut mineur : do mi do, ré fa ré, etc. Le finale est en forme de variations qui s’engendrent l’une l’autre sur deux thèmes successifs. [Exemple 5] L’ensemble de la variation est construit comme un morceau de finale ordinaire, sans arrêt entre chaque variation successive. M. André Gédalge fut reçu en 1884 dans la classe d’Ernest Guiraud, au Conservatoire, sur la présentation de M. Reyer. Huit mois après avoir commencé l’harmonie, il obtenait une mention au concours de Rome, et l’année suivante le second prix. Les principales œuvres de M. Gédalge sont : trois symphonies; un quatuor pour instruments à cordes; un drame lyrique, Sitâ, tiré de Rama-Yanô; un opéra comique, Pris au piège, joué à l’Opéra-Comique; un drame lyriques en deux actes, Hélène, couronné au concours Crescent; une pantomime en quatre actes, le Petit Savoyard, jouée, en 1891, au Théâtre des Nouveautés; huit Vaux-de-Vire et chansons normandes du XVe siècle, dont trois morceaux ont été exécutés aux Concerts Colonne en 1896, ainsi qu’un poème symphonique « Dans la Montagne », qui porte à son frontispice des vers de Lord Byron, ce qui tendrait à prouver que le musicien est loin de faire toujours fi des poètes, frères incomplets, mais parfois sympathiques. M. Gédalge, actuellement professeur de contrepoint au Conservatoire, a composé de nombreux ouvrages didactiques. [GC3-368] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
André Gédalge | Compositeur | M |