Les deux airs de ballet dont il s’agit sont tirés du 4e acte de Myrdhin, légende en quatre actes et un prologue, de Mme Louise Ladmirault et M. Albert Fleury, le jeune poète qui s’est éteint il y a quelques semaines à peine.

[…]

2. Le Chant populaire, bâti sur un 5/4 aux mêmes robustes et franches assises tonales — cette fois en sol et ré mineur — prend place dans le ballet après un scherzo, danse démoniaque où des nains étranges, les terribles Korrigans, font subir aux malheureux paysans mille vexations et quelques rudes bourrades.

Les paysans sont tombés exténués. Les Korrigans les abandonnent enfin. L’un d’eux, saisissant la bombarde qu’un des paysans tenait à la main et qu’il a laissé tomber pendant la ronde infernale, entreprend, pour amuser ses compagnons, de leur jouer un vieil air du pays. Les autres nains se donnent la main et sautent autour du « sonneur » improvisé.

[GC3-362]