Titre en français : | Six préludes |
Année de composition : | 1907 |
Instrumentation (fr) : | piano |
Instrumentation (en) : | piano |
Notice (fr) : | I. Très nonchalant. Tout en grisaille, c’est un chant monotone de croches, en sol parfois mineur, et à 6/8. La main droite, impassible presque, dessine ces tranquilles ondulations. À la basse rien qu’un accord frappé sur les deuxièmes et quatrièmes croches, accord souvent panaché d’inquiétantes appoggiatures. II. Très calme. 12/8 en si. D’arabesques chargées d’enharmonies perverses et tendres, émerge un chant simple, quelquefois doublé à la basse, tandis qu’au-dessous des fondamentales grimace un ruban d’arpèges flottants. III. 4/4 en mi bémol, partant sur un rythme de 8 doubles croches, 2 croches, 1 noire. D’un rythme très précis, telle est l’indication de l’auteur. On peut ajouter aussi : d’une harmonisation très précieuse. IV. Très libre. L’attaque sévère en canon s’assagit immédiatement et se modernise aussi dans un mouvement intéressant de quatre parties harmoniques et excessivement indépendantes, mais qui évoquent par l’œil le style fugué d’un père Bach qui aurait vécu au siècle de Claude Debussy. Pièce souvent en mi majeur. V. D’un rythme capricieux et tendre. Ici s’épanouit un chatoyant et sensuel chromatisme. Des fluctuations incessantes dans le mouvement et plusieurs rythmes ondoyants contribuent à l’angoisse et à la difficulté de ce morceau en si. VI. Très souple. Souplesse délicieuse et bien moderne, mêlée d’hésitation et d’élans tôt brisés. C’est une méditation vague où des 9/8 succèdent sans rigueur à des 12/8 serpentins, et qui finit dans un brouillard harmonieux extrêmement câlin. [GC3-226] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Jean Roger-Ducasse | Compositeur | M |