La deuxième partie est un Scherzo très animé et pittoresque, au milieu duquel se place une période fort calme.

La troisième partie est un Adagio en forme de lied à cinq compartiments. La première phrase, d’abord dite par le seul quatuor, est ensuite diversement instrumentée; puis, sous les broderies des bois, tout l’orchestre la reprend dans un grand crescendo. Deux autres périodes sont remplies par une seconde idée mélancolique beaucoup moins lente, maîtrisée par une violente intervention des basses. Le morceau s’achève dans l’apaisement.

Quatrième partie. — Les cors chantent une lente introduction, à laquelle succède l’exposition du thème final par les cuivres sur une pédale obstinée et supérieure. L’Allegro suit et nous initie à la lutte entre deux motifs l’un héroïque, l’autre féminin. Développement à l’aide de ces phrases et d’éléments du Scherzo et de l’Andante. Réexposition du premier thème, puis du second, en sol bémol. Alors commence sur un rythme tiré de celui-ci un développement d’abord au quatuor, puis aux bois. Aux basses s’insinue le premier thème de la première partie qui prend bientôt une prépondérance souveraine et ramène le thème II dans un fortissimo général. L’œuvre se termine par un bref et brillant stretto.

Nous avons récemment parlé de M. Louis Thirion. (Voir le n°6, p. 97).

[GC3-106-107]

Voir la notice dans le n° 7, pages 106 et 107. — À la 6e ligne de cette notice, il faut lire : clarinette en mi bémol et non en si. À la 4e partie, il faut lire : « sur pédale obstinée et supérieure, les cors puis tous les cuivres exposent lentement le thème du final, etc.

[GC3-122]