Titre en français : | Symphonie no 4 |
Tonalité : | Do majeur |
Année de composition : | 1910 |
Instrumentation (fr) : | orchestre |
Instrumentation (en) : | orchestra |
Notice (fr) : | Dans sa Troisième symphonie (en mi) dont on sait les vastes proportions, M. J. Guy Ropartz avait mis en œuvre non seulement toutes le ressources du grand orchestre moderne, mais aussi les voix, soli et chœurs. La Quatrième symphonie (en ut majeur), dont les Concerts Lamoureux donnent aujourd’hui la toute première audition, est écrite, au contraire, pour l'orchestre classique, sauf, cependant, adjonction d’une clarinette basse. Elle est, de plus, de dimensions restreintes et c’est ce qui a permis à l’auteur de tenter là un essai de symphonie en un seul morceau. Les principales divisions de la symphonie classique s’y trouvent évidemment contenues, mais soudées les unes aux autres et formant un tout qui s’exécute sans interruption. Pour mener à bien cet essai, il était logique que M. J. Guy Ropartz eût recours au principe cyclique. Une succession mélodique des plus simples : [Exemple 1] va donc donner naissance aux principaux thèmes. L’Allegro moderato est écrit dans la forme sonate. La première idée est issue de (X), I : [Exemple 2] La deuxième idée est indépendante, II : [Exemple 3] Le morceau se déroule suivant le plan classique : position, développement, réexposition. Mais la seconde idée réexposée s’interrompt pour faire place à l’Adagio. Adagio. — Le thème est issu de (X), III : [Exemple 4] Après son exposition en mi mineur, la clarinette fait entendre un motif d’allure populaire : Allegro (tenant la place du scherzo, IV : [Exemple 5] suivi bientôt d’un autre motif que l’on reconnaîtra sans peine comme venant de (X), V : [Exemple 6] Retour de l’Adagio (ut dièse mineur); retour de l’Allegretto (sol mineur, puis mi mineur); dernière exposition de l’Adagio s’épanouissant en majeur et s’enchaînait au final (en ut mineur) qui, comme l’Allegro moderato du début, est en forme sonate. Sur un dessin obstiné issu de (X), VI : [Exemple 7] s’expose un premier thème agité et sombre, VII : [Exemple 8] La deuxième idée lui fait contraste par son caractère doux et gracieux, VIII : [Exemple 9] Dans le développement apparaîtront : d’abord le motif cyclique, en valeurs longues (au cor) accompagné d’une phrase expressive confiée au hautbois; puis de fragments de l’Adagio et de l’Allegretto et à la réexposition, la seconde idée du premier Allegro pour amener une conclusion lente et ppp de toute l’œuvre, issue du thème cyclique. Cette symphonie, encontre inédite, de M. J. Guy Ropartz, a été écrite pendant les vacances de l’année 1910. Elle est dédiée à M. Gaston Carraud, notre distingué confrère de la Liberté. [GC3-23] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Guy Ropartz | Compositeur | M |